Peut-on parler d’ambiance fin de mandat à l’avant dernier conseil municipale de cette mandature qui s’est tenu ce mercredi soir à Blanzy ? Certainement pas car même si l’ordre du jour s’avérait peu copieux, les sujets ne manquèrent pas d’intérêt.
Déjà, dans un premier temps, Hervé Mazurek prit le soin d’établir un diagnostic sur l’offre de soins de proximité. L’une des priorités, suite à l’annonce du départ du médecin logiquement au 31 mars prochain du cabinet des Bains douche, est justement de trouver un/une remplaçant. La mairie a donc activité tous les leviers, notamment les cabinets de recrutements.
D’autre part, « d’autres projets sont en route » annonce le maire. En particulier l’installation d’une kinésithérapeute et d’une infirmière sachant que Blanzy n’a plus de kiné.
Aussi, pourrait-on penser que devant ce manque de praticiens, la commune serait à même de bénéficier d’une aide à l’installation de la part de l’ARS (agence régionale de santé). Problème, l’ARS ne place pas Blanzy en zone prioritaire. A-t-elle besoin d’un dessin ?
« Un an de contrainte pour quarante ans d’utilisation » (Hervé Mazurek)
Ceci dit, le gros dossier du soir _ le dossier de l’écran _ , a été la réhabilitation du gymnase Jean Zay sur lequel le conseil municipal a dû se prononcer sur les demandes de subventions. Des travaux essentiellement centrés sur l’isolation du bâtiment et un nouveau look extérieur (voir photos) et peut-être du photovoltaïque pour assurer la consommation des lampes à led. C’est à l’étude.
Déjà, le permis de construire a été déposé et l’avant-projet est en cours de validation. « La consultation des entreprises est programmée au printemps 2020 afin d’engager les travaux au cours de l’été. L’objectif est d’ouvrir les équipement municipaux du gymnase Jean Zay à la rentrée de septembre 2021 », précise Jean-Marc Frizot, premier adjoint en charge des finances.
Un an de travaux qui ne seront pas sans poser des problèmes pour les clubs et associations qui utilisent régulièrement cet équipement. « Nous avons une réunion le 8 février avec eux » rappelle Hervé Mazurek. « Il faudra travailler avec les communes voisines ». Il note encore, « c’est un an de contrainte pour quarante ans d’utilisation ».
Côté finances, le coût estimé de la réhabilitation est de 1 200 000 €. Sur cette base, la ville de Blanzy est déjà assurée de bénéficier de la subvention du contrat Métropolitain (Région) pour plus de 500 000 €. Elle devrait aussi avoir droit à 35 000 €, toujours de la Région au titre de financement des équipements sportifs mis à disposition des lycées, de subventions de l’Etat et du Département.
Le total pourrait atteindre 79%, soit une aide à hauteur de 900 000 €. « On ne demande pas mieux » sourit Jean-Marc Frizot.
Jean Bernard