Comme toutes les associations, l’Orchestre des Verreries à Blanzy avait hâte de reprendre le chemin de la salle de répétition, déjà pour se revoir et déjà mettre en place quelques rendez-vous avec le public. Une proximité qui a tant manqué aux musiciens. Jean-Louis Gelet se livre à l’exercice du question réponse. Sans fausse note !
Jean-Louis Gelet, vous êtes président de l’association de l’Orchestre des Verreries, avez-vous pu reprendre vos activités ?
JLG : – Nous avons repris fin août, tout d’abord à l’auditorium de la médiathèque (nous remercions la municipalité de nous avoir laissé l’accès à cet équipement), puis dans notre salle habituelle de la Cour de Cluny.
Comment voyez-vous la saison musicale 2021-2022 ?
JLG – : Pour le moment, notre ambition serait de pouvoir assurer deux concerts :
– un premier concert dès le 20 novembre, à l’EVA. Notre directeur François Bordiau a choisi le thème des Valses : valses de chansons françaises, valses classiques, valses de jazz. En deuxième partie, nous accueillerons Jazzomanie.
– un second concert le 2 avril 2022 dans le cadre de Blanzy en Mars. On a quelques idées pour une deuxième partie originale.
Les dates sont réservées, les musiciens et musiciennes sont motivés. Nous verrons ensuite comment participer à différentes animations au cours de l’année.
Après les Valses, quel genre de musique aimeriez-vous aborder ?
JLG : – Nous sommes restés un an et demi à très peu jouer. Nous voudrions donc dans un premier temps travailler pour retrouver le niveau que nous avions avant la crise sanitaire. Bien sûr, nous aimerions aussi relancer notre Glass Blowers Big Band. Nous avons encore besoin d’un peu de travail pour reprendre ce genre de musique qui, nous le savons, plaît au public et aux musiciens.
Et côté effectif ?
JLG : – La crise sanitaire a forcément eu un impact sur notre effectif. Mais nous avons vu avec bonheur arriver deux nouvelles musiciennes à la rentrée. Nous voudrions maintenant renforcer notre pupitre de bugles (un instrument peu utilisé en harmonie, mais essentiel chez nous) et le rang des gros cuivres.
En fait le recrutement se fait surtout par le bouche à oreille. Et nous sommes ouverts aux candidatures spontanées. Ce qui compte, c’est d’être attractifs musicalement, par la qualité de l’orchestre et le choix des morceaux. Ensuite, la musicienne ou le musicien qui pousse la porte apprécie forcément notre convivialité.
