Les dernières élections départementales en juin 2021 sur le canton de Blanzy ont laissé des traces. On se souvient que la défaite contre toute attente du binôme Edith Calderon/Jean-Marc Frizot (la gauche 71) au second tour au profit de Sophie Clément/Alain Ballot (majorité départementale), a fait des vagues.
A l’origine du séisme local, un homme, Jean-Claude Hamon. L’adjoint à la jeunesse se lançait aux départementales en compagnie de Sabrina de Araujo. Ils étaient donc trois du conseil municipal de Blanzy à briguer le poste de conseiller départemental : Sophie Clément, Jean-Marc Frizot et Jean-Claude Hamon. Une situation inédite.
Alors que la logique poussait Jean-Claude Hamon sous la bannière « Pour une gauche sociale et écologique rassemblée » à soutenir Jean-Marc Frizot au second tout, il lui envoyait une gauche au foie en appelant à voter Sophie Clément/Alain Ballot. Inexorablement, la gauche se déchirait sur Blanzy, d’autant plus que le maire, Hervé Mazurek ne prit pas position, ni d’un côté, ni de l’autre, au grand damne de son ancien premier adjoint.
« Quand on ne s’entend plus avec certaines personnes »…
Absent des deux derniers conseils municipaux de Blanzy, Jean-Claude Hamon n’y retournera plus. Il a donné sa démission. Il tire un trait provisoire sur son rôle d’élu. « J’avais déjà esquissé cette décision après les départementales » rappelle-t-il. Il continue cependant à tenir en haute estime Hervé Mazurek. « Je suis toujours fidèle au maire, il fait beaucoup pour la ville même si je me sens plus à gauche par rapport à lui. Mais c’est quelqu’un d’humain ».
L’épisode des élections départementales l’a marqué profondément, « alors mieux vaut faire un pas en arrière, je ne veux pas ralentir le dynamisme du maire. Quand on ne s’entend plus avec certaines personnes, il est préférable de prendre du recul » glisse-t-il habillement. « La vie municipale n’a plus été ma priorité ces derniers mois. Aujourd’hui, je suis serein, bien dans ma tête ».
Jean-Claude Hamon ne fait pas une croix définitive sur la politique. « Je fais une pause ». Il ajoute : « Un retour n’est pas à exclure, je verrai ça dans quelques mois. Pour l’heure, je retrouve ma liberté de parole » et se consacrer davantage à son rôle de famille d’accueil.
Jean Bernard