des vaccins supplémentaires pour rétablir l’équité entre territoires.
« Depuis plusieurs semaines, nous pointons les difficultés d’organisation de la vaccination des plus de 75 ans et des personnes fragiles. Nous saisissons chaque semaine le Préfet de Saône-et-Loire, et très régulièrement le Gouvernement avec nos collègues sénateurs pour souligner les incohérences et les manquements.
Chaque semaine, nous alertons sur l’inadaptation des outils proposés à nos aînés et aux personnes fragiles. Réitérer 20, 50, ou 250 fois les appels à la plateforme pour espérer obtenir un interlocuteur n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Sans compter que le service n’est ouvert que les jours de semaine ce qui n’est pas pratique pour les actifs souhaitant accompagner les plus anciens. Quant à Doctolib, sur lequel il est de nouveau possible de s’inscrire l’après-midi depuis le 12 février, encore faut-il disposer de matériel informatique et d’une adresse mail. De plus, les centres de vaccination sont souvent éloignés du lieu d’habitation – un Chalonnais en situation de handicap nous indiquait vendredi avoir obtenu rendez-vous à Digoin… LCI va encore plus loin avec l’exemple de notre concitoyen parti se faire vacciner dans le Jura…
Toutes ces difficultés peuvent certes être dépassées par l’extraordinaire solidarité dont font preuve les Saône et Loiriens, au premier rang desquels les personnels soignants, les pompiers, les mairies et les proches des personnes vulnérables.
Mais si les résultats de l’enquête menée par LCI sur « la grande inégalité dans la répartition des doses » pour les personnes ciblées, d’un département à un autre, sont confirmés, il s’agit d’un tout autre sujet : il s’agit d’une maltraitance à département en danger, qui doit être dénoncée avec la plus grande force et immédiatement corrigée ! »