membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.
NOTRE SANTÉ N’EST PAS À VENDRE
Emmanuel Macron vient d’annoncer un élargissement des restrictions sanitaires, la fermeture des écoles mais sans réels moyens pour les services publics, alors que la France ne dispose pas suffisamment de vaccins. OÙ SONT LES VACCINS ? Combien en avons nous produit en France ? Aucun. Pendant ce temps, au niveau mondial, déjà 93 milliards d’argent public (chiffre Fondation Kenup) ont été apportés par les gouvernements des grandes puissances aux entreprises pour soutenir la recherche et la production de vaccin… alors que nous n’avons pas encore assez de doses pour vacciner les plus de 75 ans ! QUELLE VALEUR UNE VIE HUMAINE A-T ELLE FACE AU PROFIT ? Les grandes entreprises pharmaceutiques doivent fournir les vaccins, rapidement : leurs bénéfices ne doivent pas passer avant nos vies. Seule une réponse collective nous permettra de sortir de la crise : il faut que les vaccins soient accessibles à tous et toutes au niveau national comme mondial pour pouvoir retrouver une vie normale et stopper la restriction de nos libertés.
« Le vaccin est vu comme une opportunité économique pour le capital alors que pour nous, c’est la vie ! Jusqu’à quand allons-nous laisser les entreprises pharmaceutiques faire la loi ? Nous voulons une société où l’humain et la planète priment sur tous les choix. » Fabien Roussel, secrétaire national du PCF
Nous voulons :
L’accélération de la campagne de vaccination pour permettre la reprise du travail des salarié.e.s dont le secteur est à l’arrêt, la reprise des opérations mises en suspend pour traiter les malades du covid, la reprise des cours et de leur apprentissage par notre jeunesse.
Stopper immédiatement tous les licenciements abusifs notamment dans le secteur médical et pharmaceutique et la réquisition/socialisation des entreprises pharmaceutiques afin qu’elles produisent de façon massive les vaccins.
La création d’un pôle public de la recherche, de la production et de la distribution du médicament, au plan national, comme européen et mondial. Il faut créer un établissement public qui finance la recherche et soit le propriétaire des brevets qu’il dépose, au service des populations.
L’UE et nos gouvernements doivent cesser de faire passer la santé publique avant les profits privés : les vaccins et les traitements contre les pandémies doivent être reconnus comme un bien public mondial, librement accessible à tous et toutes.