La deuxième édition du festival Y’a pas la mer se déroulera du 22 au 25 août à Toulon-sur-Arroux et Montmort. Du théâtre pour tous et tous au théâtre.
Le rat de ville et le rat des champs ou le théâtre de ville et le théâtre des champs. C’est d’un commun mortel qui prend pourtant toute sa signification à Toulon-sur-Arroux. Quand le théâtre vient à vous, c’est comme la mer qui berce Toulon et l’Arroux qui coule à Toulon. De la même veine.
Y’a pas la mer, y’a du théâtre à Toulon-sur-Arroux et surtout deux compagnies, l’une du cru, Cipango et Les Poursuivants, de Saint-Marcel (près de Chalon-sur-Saône) dont les comédiens ont le théâtre dans la peau. Ce sont des pros, ça s’entend juste à l’intonation de la voix, leur présence.
Ce festival de théâtre, ils l’ont créé l’an dernier, pour certains chez eux comme Etienne Durot (lire par ailleurs). Un point commun les unis, ils ont fait le conservatoire d’art dramatique à Paris. Et quand bien même jouent-ils dans d’autres troupes théâtrales, tournent dans des téléfilms, ce besoin d’être au plus près du public, de partager avec lui de beaux textes et de belles histoires, les réunit le temps d’un festival à Toulon-sur-Arroux et à Montmort, sur la route de Charbonnat.
Du théâtre à la campagne là ou d’habitude il se regarde à la télé _ et encore quand il y en a _ n’est pas un tour de force de ces dix comédiens mais une véritable passion, celle « de rendre service, parce que la culture est un service » disent-ils.
La culture des champs et la culture de l’esprit font bon ménage à Y’a pas la mer. « L’an dernier, nous avons gagné la confiance de la population », alors aujourd’hui avec notamment des textes de Labiche, « nous rendons accessible le théâtre aux gens d’ici ».
Quatre jours de festival où se côtoient la comédie, la musique, le cinéma, la rando-lecture, le banquet comme du temps de nos ancêtres, vont apporter ses lettres de noblesse à cette manifestation d’un autre genre qui doit plaire à tous les genres.
Jean Bernard
Nous y serons ! 🙂