Elle est exquise la Baronne. Exquise dans sa façon d’être, de se définir sur scène, de frapper sur ses tambours comme d’autres sur des bambous. Elle frappe, chante et joue. En joue, feu !
La Baronne ne pouvait pas se produire ailleurs qu’au syndicat des mineurs à Montceau-les-Mines, ce mardi soir dans le cadre du festival Tango Swing et Bretelles. Elle revendique ou plutôt relate la vie, celle des autres, pas toujours rose, pas toujours dorée non plus. Alors elle frappe plus fort quand son pianiste, Teddy Gauliat-Pitois, s’accorde à mettre la pédale douce. Quel phénomène ce musicien que certains surnomment le pianiste aux mille doigts. Piano – batterie, un duo qui marque les esprits, tambourine aux portes du Quebec ou celle de votre voisin montcellien et sans doute même stéphanois.
La Baronne raconte des histoires, ses histoires. Elle n’invente rien mais avec la poésie, c’est comme un roman, tout est vrai sans l’être réellement. Où elle passe, l’inspiration lui vient comme pour finir, les p’tits bars, une chanson écrite en Turquie.
Un p’tit verre pour la route.
Jean Bernard
Le programme du TSB ces deux prochains jours