Au Bois du Verne, nous y revoilà. Dimanche, à l’heure du thé à la mode BEDEVV, c’est-à-dire deux heures de décalage avec le Brexit, la salle des fêtes se met en mode TSB.
Le BVD et le TSB font bon ménage, dépoussière même les idées reçues d’un quartier ringard qui ne demande qu’à revivre. Alors pour effacer les idées noires, planquer la poussière sous le tapis, on fait appel à Diego et Vincent. Deux Tralala lovers en mission commandée, les OSS 117 du bal organisé.
Les chaises, on laisse de côté et on ouvre la piste avec un éclairage comme un décollage vers les contrées inconnues qui suintent au bout du violon et de l’accordéon.
Ici, on bouge, on se remue, on danse. Toute l’énergie est concentrée sur le bal. Entrez dans la danse. Tralala lovers s’occupe de tout.
A l’autre bout de Montceau, au Magny, une salle des fêtes également. L’ambiance est plus Rive gauche, le quartier des intellectuels, des artistes, des étudiants. Rive droite et certains auraient décliné l’invitation. Au Magny, la colère des gueules noires du temps des luttes est à écrire à l’encre rouge.
Donc on se trompe pas.
Rive gauche, un groupe. Ils sont deux. Dimanche, le groupe s’est transformé en demi-groupe, donc un. Un forfait au dernier moment. A un ou deux, la chanson française reste réaliste. On ne résiste pas, Rive gauche s’impose même diminué.
Jean Bernard
Au programme du TSB ces deux prochains jours