Ils sont venus en juillet 2017. Une bonne révision, une vidange, le contrôle des niveaux au baraillot _ aucune fuite à signaler _ et la machine à jouer du blues reprend la route.
Les concerts s’enchaînent et Karenbo et les garagistes prennent à nouveau rendez-vous à l’Usine Aillot dans le cadre du festival Tango Swing et Bretelles. Entretien de routine, arrêt au stand obligatoire. Pascal Karenbo est trop soucieux de la bonne marche du groupe pour risquer la panne au bord de la route. Un bris de corde est si vite arrivé…
Sur la scène de l’usine Aillot, tout est bien huilé. Le moteur tourne à la perfection, les vitesses s’enclenchent délicatement, la vitesse parfois constante, parfois enivrante. Par temps froid toutefois, la pression s’élève doucement. Faut faire tourner le moteur, qu’il monte en température.
Le public venu très nombreux assister aux montées en régime, respire les gaz à pleins poumons. Pas de toux à signaler mais des applaudissements qui témoignent d’une certaine ferveur à écouter les mélodies du moteur en ligne avec double arbre à cames en tête. C’est du costaud, à la moindre sollicitation de la pédale, le son et la voix dépotent.
Karenbo et les garagistes sont dans leur univers, ça balance, les amortisseurs subissent. On hume le blues et le rock français parfumés de cette huile moteur qui coule dans leurs veines.
Et pour la vaisselle, désolé François, ils ne sont pas disponibles. Eux, ils bossent avec la clé de sol. C’est propre, inutile le lessiver le sol. Des artistes quand même ! Pas des laveurs de vitre.
Jean Bernard
Le programme du TSB jusqu’à dimanche