Service à la personne – Domisol au parfum alsacien

« Le rapprochement, c’est quand on a le choix pas quand on l’impose. C’est choisir pendant qu’il en est encore temps ». Ces mots du président de Domisol, Jean-Pierre Emorine, traduisent bien le contexte ambiant dans le secteur du service à la personne, un secteur très concurrentiel.

Domisol a beau se démener comme un beau diable, « le conseil d’administration conscient depuis quelques années des changements profonds » souligne le président, se devait d’assurer la pérennité de l’association et cherchait un partenaire afin « de préserver la qualité des services rendus à nos milliers de clients et aux centaines d’emplois qu’ils induisent » explique Jean-Pierre Emorine au cours de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue à la résidence Henri Mallot à Montceau-les-Mines.

Et quand on cherche un partenaire, le bon, on trouve. Ce fut une rencontre avec le réseau APA et APALIB (de Mulhouse) lors du dossier de reprise de l’ASSAD de Mâcon en mars 2018 qui a permis la première approche. Ajoutez un alignement des planètes et « ce fut une évidente opportunité pour nos deux structures ». Après les fiançailles en 2017, le mariage pouvait être consommé en janvier 2019.

Cette fusion, l’absorption de Domisol par APALIB a donc été approuvée cette semaine par les 90 membres sur 150 de l’association. « Pour l’usager, cela ne change rien, ce sera toujours Domisol » précise le président, qui est désormais une partie de APALIB. « Nous conservons Domisol ».

Voilà comment une absorption produit « une entité d’envergure et de référence sur nos deux région respectives, une entité de près de 4000 salariés pour un volume d’activité d’environ 100 M€ » souligne Jean-Pierre Emorine. C’est également un formidable outil de développement pour Domisol.

Voilà comment aussi APALIB déploie sa toile en Saône-et-Loire. Après Mâcon, les « Alsaciens » prennent pied à Montceau-les-Mines et environ 200 communes et les agences de Chagny, Digoin, Etang-sur-Arroux, Gueugnon, Le Creusot et Montchanin.

« Ce sont aujourd’hui 3850 salariés sur la Saône-et-Loire » affirme Denis Thomas, président de APALIB. « Faire du bien, le bien et le faire bien », ajoute-t-il. Tout est dit.

J.B.

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