Devant les élèves du collège Saint Exupéry de Montceau-les-Mines, le triathlète les fait rêver. Aux Jeux Paralympiques de Rio, Maxime Maurel a couru sur la plage de Copacabana.
En 2016, le triathlon apparaît pour la première fois aux JO. Maxime Maurel prend la 8e place. « J’étais classé 10e mondial avant les Jeux » dit-il.
En cette semaine olympique et paralympique, le triathlète est l’invité de marque à Saint Exupéry. Il est venu démontrer aux jeunes élèves que « le handicap n’est pas insurmontable » assure Gérard Milan, président du comité départemental handisport avec à ses côtés, Bernard Ponceblanc, président du comité départemental olympique et sportif (CDOS), venu apporter ses encouragements.
Maxime Maurel est né avec les pieds bots. « Entre 4 et 7 ans, j’ai eu 7 opérations » raconte-il aux élèves. Malgré ce handicap, il nage, roule sur un vélo et court. Originaire du Var, il est installé à Chalon-sur-Saône depuis 2009. Il est licencié à Chalon Triathlon et est ingénieur chez Framatome. Mais depuis les JO, il a mis la pédale douce sur la compétition de haut niveau pour privilégier la vie de famille.
Les collégiens sont admiratifs et rejoignent ceux de l’IME de Saint-Vallier pour partager des ateliers et toucher du doigt les sports adaptés, ceux pratiqués aux Jeux Paralympiques.
J.B.
