Information de la préfecture de Saône-et-Loire.
Aggravation de la sécheresse en Saône-et-Loire : le secteur « Saône, Doubs et côtes viticoles » passe en crise.
Julien Charles, préfet de Saône-et-Loire, a réuni mercredi 2 septembre le huitième comité sécheresse de la saison.
La sécheresse s’aggrave sur l’ensemble du département. Les quelques précipitations enregistrées en fin de semaine dernière ont été trop limitées pour permettre une amélioration des niveaux des cours d’eau et des nappes.
Les assecs se multiplient. La Saône, jusque-là en alerte renforcée, a franchi le seuil de crise. Les prévisions météorologiques n’annoncent pas d’épisodes pluvieux dans les jours à venir. Les températures devraient quant à elles augmenter pour atteindre une trentaine de degrés, ce qui favorisera l’évaporation.
Le préfet de Saône-et-Loire a donc décidé de renforcer les mesures de restriction d’usage de l’eau en plaçant le secteur « Saône, Doubs et côtes viticoles » en crise.
Les secteurs « Grosne », « Arroux-Morvan », « Arconce et Sornin », « Bourbince », « Dheune » et « Seille et Guyotte » restent en crise. Le Val de Loire reste quant à lui en alerte, la Loire bénéficiant d’un soutien d’étiage renforcé apporté par le barrage de Villerest.
En situation de crise, les seuls usages domestiques autorisés sont ceux prioritaires répondant à la santé, la salubrité publique, la sécurité civile et l’alimentation en eau potable de la population. L’irrigation agricole est quant à elle interdite, sauf dérogation permettant sous condition l’arrosage des cultures les plus sensibles au stress hydrique.
Le préfet de Saône-et-Loire rappelle que l’économie d’eau doit être un souci quotidien pour l’ensemble des usagers du département. Chacun doit mettre en œuvre tout au long de l’année des mesures d’économie, par exemple limiter les arrosages des pelouses, le lavage des véhicules, privilégier les douches aux bains, remplir sa piscine avant l’été ou renoncer à la remplir, réparer les fuites d’eau même minimes… Les activités économiques doivent quant à elle s’adapter afin de réduire leurs prélèvements, pour anticiper l’intensification des sécheresses que le changement climatique génère.
Et voici ce qui nous attend si nous continuons à vivre comme nous le faisons actuellement :
https://www.lefigaro.fr/sciences/des-cartes-pour-mesurer-l-impact-du-rechauffement-climatique-en-europe-20200210
https://experience.arcgis.com/experience/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d
Alors, chiche? on continue à faire la fête? à tirer des feux d’artifices? à organiser des courses automobiles? des croisières? etc…. etc…..
et inutile de me faire le coups : « ce n’est pas un « petit feu » organisé par moi seul qui va changer la donne ». Erreur, car à présent, ayant déjà dépassé le seuil d’adaptation, chaque geste compte comme une question de survie ou de mort, et c’est l’accumulation de tous ces petits gestes qui permettront à l’ensemble du vivant de survivre. Mais évidemment, plus c’est gros, plus c’est efficace. Les États et les grandes entreprises ont évidemment plus de poids et d’impact pour changer les choses, donc proportionnellement beaucoup plus de responsabilités que les individus.
À noter que le GIEC qui fut tant décrié ne s’est pas trompé! Tout ce qu’il a annoncé il y a 20 ans s’est produit aujourd’hui. Alors, maintenant, on le prend enfin au sérieux?