Réunion habitants : plus de médecins, plus de convivialité entre Sanvignards.
Réunion avec les habitants de Sanvignes ce mercredi 13 juin à 18h30, la seconde de la semaine puisqu’auparavant il y avait eu celle des Essarts et des Baudras. Proportionnellement à la population on se situe à la moyenne des autres communes du Bassin minier pour la fréquentation.
Présentation par monsieur le maire Jean-Claude Lagrange, des investissements en cours, sans diaporama ni grand discours. Il va même au-devant des questions des habitants sur le désherbage, la désertification médicale, etc.
Maison de santé, la ville s’est incluse dans le dispositif départemental de médecine salariée, ce n’est pas la panacée mais la ville prend le risque financier de transformer des logements vides de la résidence de Personnes âgées en cabinets médicaux et parie sur l’avenir tant pour les généralistes que pour les autres praticiens. On sent une forte volonté communale sur le sujet. Ouverture en septembre avec une journée praticien par semaine au début.
En ce qui concerne l’entretien des écoles les crédits (160 000€) sont importants et devraient permettre d’entretenir très correctement les locaux. Le gros chantier c’est aussi l’accessibilité de tous les lieux pour les PMR (personnes à mobilité réduite). Il a aussi la réfection des cours de tennis.
Pour l’ensemble des travaux, le maire est fier d’avoir fait appel à des entreprises locales et du Bassin minier car les investissements des collectivités territoriales profitent en premier à l’économie locale.
Gros dossier à venir, le parc photovoltaïque de Saint Amédée qui est relancé, réunion ce jeudi 14 juin en mairie 18h30 avec la société Urba Solar.
Un autre gros dossier consiste en un projet à ambitions sociales et sociétales intergénérationnelles appuyé sur « Les passerelles » et aidé par la Caf.
On en arrive à la deuxième question. Puisque la première étant toujours trop dure à poser, le maire a sauté tout de suite à la seconde. Et là, pas de crottes de chiens sur les trottoirs, de trous dans les chaussées, de lampes claquées, de vitesse excessive (on y viendra forcément) mais des inquiétudes sur le remplacement des médecins qui partent en retraite les uns après les autres sans être remplacés, de la désolation devant la perte d’urbanité « il y cinquante ans on disait toujours bonjour aux voisins, on s’entraidait, on veillait les uns sur les autres, maintenant on ne se salue plus, on ne se parle plus. Mes voisins, c’est tous des jeunes maintenant », « on n’a pas d’endroits de convivialité, pas de centre-ville pour bavarder au café, etc. »
« Oui le métier d’élu a bien changé, maintenant on doit s’activer en recherche de médecins, buralistes, boulangers, épiciers » explique le maire.
Gilles DESNOIX.