11 novembre 1918, il est 11h : c’est l’Armistice. Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.
A Sanvignes, la commune a fidèlement commémoré ce 11 Novembre. Une journée pour se souvenir de la victoire et de la paix et rendre hommage aussi à tous les morts pour la France.
Cette Grande Guerre devait être la dernière, la « Der des der ». Or, nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, la guerre est de retour sur notre continent. Le sacrifice des Poilus nous oblige à nous rappeler que la paix a un prix et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir » écrivait Anatole France, pouvait-on entendre devant le monument aux Morts dans le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées.
Car il aurait fallu écouter ceux qui sont revenus des combats raconter la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Expliquer la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille.
Dans son message, le ministre a voulu aussi honorer deux soldats morts pour la France au Mali, le maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin.
Devant le monument aux Morts de Sanvignes, la jeunesse a écouté et ne doit pas oublier le sacrifice des soldats dont les noms sont gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur les monuments.
Lucas, collégien de Sanvignes va raviver la flamme de la mémoire. Ce vendredi, il a reçu le drapeau français que lui a remis Guy Boguet, président du Souvenir Français. C’est aux jeunes désormais de se souvenir.
