Faut-il en rire ou en pleurer ? Alors que le boeuf musical organisé par l’Abreuv’Art des Galipotes battait son plein à la salle de la Trèche, au même moment, vers 21h ce vendredi, deux incendies se déclaraient cité Léon Blum (lire par ailleurs). Une chose est sûre, les incendiaires ne se trouvaient pas au boeuf.
Par précaution, signalait Fabiola Giorgi, la présidente des Galipotes, « nous faisons des rondes sur le parking », des fois que ces hurluberlus ne viennent roder dans le secteur. Où que les occupants de la BMW, une série 3 d’un certain âge qui a percuté un mur toujours dans les environs, se réfugient à la Trèche. Abandonner un véhicule en pleine nuit, quelle drôle d’idée.
La bonne idée ce vendredi soir, la seule, a été de participer au boeuf musical spécial « octobre rose » pour sensibiliser au cancer du sein. Une soirée qui fut encore un succès avec un public aussi nombreux que fin septembre pour la première édition des boeufs à Sanvignes. Il va peut-être même falloir penser à pousser les murs.
Cette nuit, les musiciens ont mis le feu, un joli feu teinté de rose agrémenté de notes délicieuses et de voix mélodieuses. La recette, forcément notamment à la buvette, a été bonne et le bénéfice ira à la Ligue contre le cancer, à Bien être en oncologie et au centre Leclerc de Dijon.
Jean Bernard