Séverine Berthaud, la nouvelle principale du collège Roger Vailland de Sanvignes est joueuse dans le sens où, ses propos, se confondent avec les termes d’une chronique sportive quand elle félicite les élèves pour leur réussite dans l’obtention du diplôme national du brevet. « A l’heure de la Coupe du Monde de rugby et des prochains Jeux Olympiques de Paris, la tentation est grande de faire le parallèle » dit-elle.
Un collège qui a eu pour sélectionneur pendant quatre ans, Nadège Chanaux, « alors que je ne suis là que depuis un mois et demi » rappelle-t-elle.
Aux élèves qui ont brillé avec un taux de réussite de 91.8 %, sur les 54 diplômés, 16 ont obtenu la mention Très Bien, 19 Bien et 11 Assez Bien, Sérevine Berthaud poursuit sur le ton de la métaphore, « vous avez travaillé pendant quatre années. Vous n’avez pas seulement marqué un essai mais également réussi la transformation comme si vous étiez montés sur la plus haute marche du podium aux JO ».
Dans la réussite, il faut associer « le travail des coaches, cette équipe éducative qui vous a préparés et qui vous a permis de repousser vos limites ».
Le diplôme national du brevet est le premier diplôme qui récompense « comme dans un marathon, les premiers kilomètres sachant que l’arrivée n’a pas encore été franchie » ose encore la principale.
Après l’épisode sportif, Séverine Berthaud ouvre la page histoire et rappelle que la première cérémonie de remise des diplômes a vu le jour en 2016 suite aux attentats de 2015 pour resouder les liens d’une France meurtrie, une actualité qui a resurgi avec l’assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras par un terroriste. Mais de préciser, surtout comme l’avait fait en son temps, la ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, « l’école est une chance, elle donne les moyens aux élèves de construire leur avenir, elle est la clé de l’émancipation et de la liberté ».
J.B.