Il a été demandé au maire de prendre contact par téléphone avec le procureur et le préfet pour faire avancer au plus vite la plainte des salariés de la SIAP à Montceau pour abus de biens sociaux.
L’entreprise SIAP (fabrication de réservoirs, citernes à air et eau) installée sur la zone Saint Elisabeth le long de la RCEA à Montceau-les-Mines, placée en liquidation est menacée de disparition puisque le tribunal de commerce doit statuer sur son sort le 25 janvier 2018. A l’origine c’était prévu le 8 février.
SIAP emploie quarante-quatre salariés et ce serait encore un coup dur pour le Bassin minier de les retrouver « sur le carreau ».
Néanmoins, ils ne désarment pas et tentent par tous les moyens de s’opposer à l’abandon définitif du site montcellien par le groupe italien Baglioni, le propriétaire. Parce que ces salariés ne comprennent pas une telle décision et qu’ils ont, le 15 décembre 2017, déposé une plainte pour abus de bien sociaux. « C’est un patron voyou qui n’assume pas ses responsabilité » argumente Robert Wattebled, secrétaire général de l’union CGT.
Alors pour peser sur la décision du tribunal de commerce, que leur plainte soit examinée le plus rapidement possible _ avant le 25 janvier _, les salariés de SIAP (16 sur 44) avec le soutien justement de la CGT, des Insoumis, du PCF et de camarades extérieurs, se sont invités ce vendredi 19 janvier 2018 en début d’après-midi à la mairie de Montceau pour y rencontrer madame le maire surprise par une telle initiative. « Vous ne m’aviez pas prévue » leur dit-elle. C’était justement le but.
La revendication des salariés est simple, « Madame le maire, vous voulons que vous interveniez auprès du procureur et du préfet pour que la plainte soit instruite le plus rapidement possible » s’exprime Robert Wattebled.
Et pas question pour Marie-Claude Jarrot d’adresser un courrier, « non, vous les appelez tout de suite au téléphone ». Et la maire, Pascal Jouanne, représentant du personnel dans le cadre de la liquidation et David Rodriguez et Xavier Calvo, délégués du personnel, s’enferment dans le bureau de la première magistrate.
Marie-Claude Jarrot a parlé au procureur et annonce à son retour devant les salariés: « Il donnera une réponse lundi (22 janvier) au plus tard mais vous devez lui envoyé un mail suite à notre entrevue en mairie ». Poursuivra, poursuivra pas la société italienne? telle est la question. Et le préfet, « c’est le procureur qui s’occupe des plaintes » rappelle MCJ.
Marie-Claude Jarrot a donc servi d’intermédiaire. « Au moins le procureur vous a écoutée contrairement à nous » lance un salarié dans la salle. « Mais votre lutte est légitime » assure-t-elle.
Si le procureur venait à poursuivre, cela influencerait probablement le tribunal de commerce dans sa décision le 25 janvier prochain.
Première réponse lundi 22 janvier 2018 dans la journée. Les salariés de la SIAP agiront en conséquence.
Jean Bernard
et la suppléante du député, que dit elle??? elle brille également par son absence, c’est vrai que c’est plus compliqué que d’assister aux vins d’honneur!!!et pas facile de voir des fantômes!