Des spectateurs qui font la queue au guichet de l’ECLA à Saint-Vallier et un spectacle qui débute avec pas loin de trente minutes de retard, rien de grave, c’est même rassurant. Car après tant de mois et de mois sans rien ou presque à se mettre sous la dent, il est presque un peu normal que l’Orchestre Passion Bourgogne se fasse attendre.
Deux ans d’attente, deux ans sans entendre l’euphonium de Nicolas Monin. Deux ans sans voir Sébastien Monin gesticuler avec légèreté devant la cinquantaine de musiciens. Deux ans d’attente sans écouter les oeuvres du répertoire pour cuivres et percussions. Et soudain, tout arrive. Mieux, Nicolas Monin a trouvé son double, Thomas Morel, un vrai duo enchanteur et l’orchestre Passion Bourgogne qui a des fourmis dans les doigts, se met vite au diapason. Jeux sonores, jeux de lumière, le concert de PBFB a régénéré cette envie de (re)venir au spectacle.
Et c’est toujours plus agréable quand il est de qualité.
J.B.