Pas de confetti, ni de flonflon et sans public. A l’Ecla, à la présentation de la saison culturelle 2020/2021, ils sont deux, Alain Philibert, le maire et Christophe Dumont, premier adjoint chargé de la culture. Une présentation sans ‘ECLA » réduite à sa plus simple expression à cause du covid 19. Le virus, même sans être invité se faufile partout et laisse planer une grosse incertitude. « J’espère que nous pourrons mener la saison à son terme » lâche Alain Philibert.
Il serait dommage que les spectacles et le budget de 140 000 € que la ville y consacre, ne puissent divertir la population dans les mois qui viennent.
Vendredi, la salle de spectacle de l’ECLA a rouvert avec une pièce de théâtre de qualité, « Les fourberies de Scapin » par le théâtre de l’Iris. Un classique qui ne se démode pas. « Enfin » soupire Christophe Dumont (voir plus bas).
Sans quoi, la saison culturelle à venir garde son ADN valloirien, à savoir favoriser l’accès à la culture pour tous avec toujours l’accent en direction des plus jeunes. Et le retour des Queulots folies en juillet 2021 avec la même programmation de 2020 qui en raison de la pandémie, ont été annulés.
On retrouvera en novembre les assises de l’éducation avec pour thème : égalité filles/garçons et, sans doute, dans un style plus léger mais très profond dans la réflexion, le printemps des poètes qui viendra réveiller ou accompagner note appétit du désir. D’ailleurs, « La chose » par la compagnie de l’Ecoutoir est uniquement réservée aux adultes (vendredi 12 mars). Inutile de vous faire un dessin.
Pour rester dans le ton de cet étrange objet du désir, Saint-Vallier proposera aussi en avril, la quinzaine de l’étrange, davantage pour capter l’attention des ados, toujours avides de surnaturel et de « choses » énigmatiques.
Du bizarre ou plutôt moins convenu en société, la revue de presse de Christophe Alévêque en mai. Attention, son humour est décapant, voire acide et engagé.
Et puis le vendredi 23 octobre, à ne manquer sous aucun prétexte, le concert de la pianiste sud-coréenne, Young-Choon Park. Au programme, Schubert et Beethoven. Du classique dans toute sa splendeur.
« C’est un saison riche et dense » précise l’adjoint à la culture. A Saint-Vallier, la culture se cultive dès les plus jeune âge pour donner envie d’aller au spectacle.
Jean Bernard
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Scapin et ses fourberies, une belle entrée en matière
de la saison culturelle
Le public a été conquis par Les fourberies de Scapin, il faut dire que l’interprétation du Théâtre de l’Iris est très dynamique. Aussi, les scènes s’enchaînent-elles sans plonger le spectateur dans des longueurs interminables. Le théâtre était donc de retour à l’ECLA en ouverture de la saison culturelle dans le respect des normes sanitaires.
Photos du service communication de la ville de Saint-Vallier.
Quelle jolie photo de famille tous à côté de M le Maire, lui devant et les autres derrière.
Très belle interprétation de la part des comédiens dommage que la sonorisation et la climatisation ne soient pas top.
140 000€ pour une petite centaine de personnes cherchez l’erreur, dont 10 élus.
Audrey lapres, les 140000 euros c est pour toute l année…ça s appelle un budjet annuel destiné à la culture.qu est ce que tu comprends pas dans cette phrase?
J’ai bien compris que c’était pour l’année.
Mais comment est géré ce budget?
Je trouve cela excessive pour une saison culturelle avec au max une 100aine de personnes. Vous allez me dire que la culture n’a pas de prix, je serais d’accord avec vous. Mais à ce moment il faut faire de la culture pour un maximum d’habitant de saint-vallier et pas uniquement une 100 aine de personnes dont une 10aine d’élus.
C’est le rapport budget/personnes présentes qui me choquait.
Pourquoi ne pas l’avoir offert aux collégiens de Copernic. Un podium au milieu de la cour aurait été pas mal en cette période. Evidement cela demande un peu d’organisation…
Tout ça on s’en tape !
Si vous voulez des gens qui travaillent, des entreprises qui créent du travail le minimum sur un territoire c’est d’avoir une connexion internet !!!
Pour reprendre une expression à la mode, à St Vallier on se croit chez les amiches !!!
J’ai l’impression que tout ce petit monde de fonctionnaires est complètement déconnecté du quotidien des gens qui travaillent dans le privée !!!
Faut se réveiller !!!
Il n’y a pas que des gens en retraite qui n’ont que le repas des anciens et la saison culturelle comme préoccupations !!!
Mais ça vient tout doucement…