C’est une anaphore. Une « academy » de la moustache à Copernic qui n’a rien à voir avec novembre, le mois de la moustache (november).
Une « academy » de la moustache à Copernic, c’est drôle, hilarant (Clinton) pour écrire, dire une poésie quand on est élève au collège Copernic à Saint-Vallier.
Une « academy » de la moustache à Copernic, c’est bon comme un chocolat chaud le matin au petit déjeuner avant de foncer en classe à Copernic. L’académie, l’université sont encore bien loin pour ces collégiens donc autant se marrer à faire de la poésie à Copernic.
Voilà comment Astien (à tes souhaits) et Mathurin (comme le canard, mais non c’est Saturnin), deux des trois membres de la Moustache Academy, enseigne la poésie, notamment dans la classe de 5e C de Gilles Gaugey, professeur de français.
« Nous désacralisons la poésie. Ils font de la poésie avec leurs mots à eux, ils s’amusent avec la langue (française) » expliquent-ils. Et ça marche ou ça fonctionne comme l’anaphore du poème de Paul Eluard « Liberté ».
Moustache Academy signe donc son retour à Saint-Vallier après son passage très remarqué aux Queulots folies voilà deux ans. Non seulement, Astien et Mathurin y compris Ed Wood (comme Ed Wood) vont de classe en classe à Copernic porter la bonne poésie et finaliser un spectacle en mars avec les élèves mais en plus ils sont en résidence à l’ECLA où « nous préparons notre nouveau spectacle et une avant première le 15 mars », précise sans anaphores Astien.
La Moustache Academy repousse les limites de la poésie, elle rase les mots d’une coupe délicate. Oh la barbe !
Jean Bernard