Thierry Mallot, un nom qui a résonné à Saint-Vallier. Sous la précédente mandature, il a été la tête de Turc du maire, Alain Phililbert au même titre que Martine Durix, quand les deux conseillers municipaux bataillaient dans l’opposition.
Aujourd’hui, Thierry Mallot a quitté notre région, a pris sa retraite mais revient régulièrement dans le secteur et reste très attentif à l’évolution de la vie politique, en particulier à Saint-Vallier. L’article que nous avions consacré à Claude Vermorel ne lui a pas échappé (Saint-Vallier – Claude Vermorel, il se mouille mais sans faire de vagues – L’infoRmateur de Bourgogne), notamment quand le conseiller municipal de l’opposition évoque le sujet de l’hôpital.
Parce que Thierry Mallot, en matière de santé, il en connaît un rayon. Il a été ingénieur biomédical du GHT (groupement hospitalier du territoire) avant de prendre sa retraite en octobre 2023.
A son époque, en tant qu’élu, il avait proposé à la majorité de mettre en place une « commission santé » au conseil municipal mais comme pour Claude Vermorel et ses questions, sa proposition resta lettre morte.
Aujourd’hui, Thierry Mallot qui a pris contact avec Claude Vermorel, partage son point de vue sur l’hôpital de Montceau. « Nous avons des points communs et j’apprécie les gens qui élèvent le débat. Ici, à Saint-Vallier, des personnes pourraient s’emparer du dossier et expliquer ce qui se passe au centre hospitalier surtout à l’approche des élections municipales ». Il aimerait même aider un candidat dans ce sens. Nous devons aller vers une réflexion citoyenne et, en même temps, rassurer les gens sur cette question de la santé sur le bassin minier » quitte à soutenir une candidature comme Claude Vermorel.
Il évoque aussi celle, possible de Samuel Brandily avec qui il avait fait équipe aux dernière élections municipales. « C’est un candidat innovant » ne manque pas de préciser Thierry Mallot.
Ce dernier est persuadé que « la compétence santé doit arriver dans les municipalités ». Il en a pour preuve l’action qu’il mène du côté de La Rochelle où il est à la tête d’une association « Lilok », en partenariat avec les acteurs territoriaux, académiques, institutionnels publics et privés.
Il n’en oublie donc pas Saint-Vallier, son hôpital Jean Bouveri et fait savoir, le cas échéant, qu’il pourrait apporter son aide aux candidats des municipales. « Je reste engagé et mobilisé et je compte bien donner du courage à ceux qui veulent bien en avoir ».
J.B.
