Dans une impasse à la tranquillité agréable à Saint-Vallier, Pierre Bretigny avec le survêtement de son premier club à Saint-Vincent-Bragny sur le dos (ASSVB), parle de sa passion. Forcément quand dans une pièce spécialement réservée à ses prises « de guerre », deux cents maillots de footballeurs pendent sur des cintres, des histoires, il en a à raconter.
A 28 ans, il est encore comme un gosse. Sans doute aurait-il voulu épouser une carrière de joueur professionnel mais après une saison en U 15 au FCMB (Football Club Montceau Bourgogne), il a pris la direction de l’arbitrage.
Epris de football, il l’est depuis son plus jeune âge quand avec son papa il se rendait à Jean Laville encourager les Forgerons en Ligue 2 et, avec le secret espoir, déjà, de récupérer un maillot de joueur. Mais quand on est minot _ il est fan et supporter de l’Olympique de Marseille _ , les tuniques vous passent sous le nez.
Avec l’âge, Pierre Bretigny se fait des relations dans le milieu notamment avec Magid Mahla, un transfert du FCMB au FCG. Son premier maillot de collectionneur, il l’obtient avec Christophe Langlois (Montceau). C’est le départ, la chasse aux maillots est ouverte.
« Vous pouvez toujours collectionner les maillots vendus en boutique mais je n’y trouve pas grand intérêt. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le maillot porté en compétition par un joueur. C’est plus rare et surtout plus difficile à dénicher » explique Pierre Bretigny. D’où son souci de trouver les bons filons, les bons intermédiaires.
L’idéal est de se rendre dans les stades et être dans son jour de chance. Sinon, il existe comme une bourse aux maillots, même un argus. « Moi, je peux en acheter mais à petits prix. J’ai aussi une page Facebook qui permet des contacts ».
https://www.facebook.com/Collection-Maillots-de-Foot-Pierre-667238803417988/
Son idée est de rassembler au moins un exemplaire de maillot porté pour chacun des clubs de Ligue 1, Ligue 2 et même de National voire de CFA. « J’ai aussi des maillots des équipes russes, de Premier League, Serie A, Liga, suisse. Il me manque encore Bastia, j’adore le club corse, Amiens, Metz et Strasbourg ».
Les maillots de Griezmann, son rêve et de Flo Thauvin, son chouchou
Quant au PSG, même si Pierre Bretigny en détient un, « je le considère pas intéressant, il manque un sponsor dessus ». A l’achat, un maillot parisien, c’est entre 200 et 330 €. « C’est comme les maillots des équipes nationales, ils ont hors de prix ».
Et pas question de se faire avoir, « des faux maillots comme celui de Cavani circulent mais on s’aperçoit très vite qu’il sort de la boutique du PSG ». El matador uruguayen ne l’a jamais porté.
Parmi les collectionneurs dans sa catégorie, Pierre Bretigny a encore du chemin à parcourir. Un de ses semblables possède 1 300 maillots que de Nancy. « Peut-être vais-je changer de méthode et ne m’intéresser qu’à un club » soupire le Valloirien.
A-t-il, néanmoins un maillot fétiche ? Oui, celui de sa cousine quand elle jouait à Juvisy, Sandrine Bretigny. Elle a joué en équipe de France, est passée par l’Olympique Lyonnais, Marseille, Grenoble, Bastia. Il y tient. Comme il tient aux maillots portés en Coupe de France et Coupe de la Ligue.
Outre les tuniques, il récupère également les gants des gardiens, les shorts, les effets d’entraînement, notamment une veste d’un joueur de l’équipe de France. Son rêve, brandir le maillot du Barça de Griezmann ou encore son chouchou, Flo Thauvin. Pierre et Flo se ressemblent. « Il lui manque juste les abdos et le salaire » tacle amicalement sa compagne.
Dans le football, on ne se fait pas de cadeau. Même en couple.
Jean Bernard
je cede pour 50e un maillot de MONACO SIGNE DE TT LES JOUEURS DE CETTE EPOQUE DI MECO PETIT IKEPA PORATO BARTHEZ KLISMAN ECT/