On a beau se présenter les voeux, ironie du sort, de bonne santé à l’hôpital Jean Bouveri de Montceau à Saint-Vallier, il existe toujours et ce n’est pas nouveau, un malaise entre le personnel et la direction.
L’hôpital Jean Bouveri, hôpital public est davantage sous perfusion pour le maintenir en vie qu’il ne parvient à demeurer debout seul.
Alors certes, tant le nouveau directeur délégué, Alexandre Leroux que Christine Ungerer, directrice générale de la communauté hospitalière Saône-et-Loire Nord – Morvan, se veulent rassurants quant à l’avenir du centre hospitalier. « Nous avons tous l’ambition forte de garder toutes les spécificités » rappelle Christine Ungerer. Il n’en demeure pas moins que les organisations syndicales représentant l’ensemble des agents et des salariés, « se questionnent sur l’avancement du projet d’établissement », déclare la porte-parole ce vendredi. « Nous avons l’impression de frein dans l’avancée dû à des visions différentes au sein même de la direction ». Une même pathologie mais pas les mêmes remèdes.
Dans un exercice nouveau pour Alexandre Leroux, ce dernier se souvient du discours de madame le maire, la veille à l’Embarcadère et l’adapte en la circonstance. « Nous présentons une vision qui a du sens, du sens à répondre à nos patients montcelliens pour stabiliser économiquement notre hôpital, du sens à développer l’activité de notre hôpital avec des spécialisations ».
Les mots doux d’Alexandre Leroux
Que répondre aux syndicats quand ils assènent, « nous disons STOP aux visions dichotomiques des directions (…). N’est-ce pas une façon d’arriver au projet final proposé par l’ARS (agence régionale de santé) en 2013 : suppression de toutes les spécialités au profit de la seule médecine gériatrique ? »
Alexandre Leroux pose des mots doux, des mots de tous les jours, des mots d’amour. « Nous avons créé une belle histoire. Il reste des choses à faire, rénover les urgences entre autres. J’ai besoin de vous (…), je suis fier de vous, de l’hôpital, fier d’être à Montceau, fier d’être avec vous ». Une déclaration d’amour.
La directrice du GHT est plus pragmatique. Elle énonce ce que réserve 2020 : ouvertures d’un SSR (soins de suite et de réadaptation) en addictologie unique pour toute la Saône-et-Loire le mois prochain, d’un service de réhabilitation gériatrique et réadaptation cardio-pneumologie en septembre prochain.
Christine Ungerer affirme aussi l’existence dans le projet, d’un service de soins longue durée avec une augmentation de lits, que, « malgré encore des difficultés financières et avec le personnel, la remise à niveau de l’hôpital se fera sur plusieurs années ».
Tout le monde est d’accord pour que l’hôpital de Montceau retrouve la confiance auprès de la population et les médecins de ville.
Cela n’enlève pas pour autant l’inquiétude de Bernard Coste, président du CMC Saint-Exupéry. « L’hôpital public est sur la corde raide, il manque de personnel. En cardiologie, nous avons besoin de 24 lits et non 12 ».
Marie-Claude Jarrot, présidente du conseil de surveillance partage l’avis de Bernard Coste mais souhaite une année 2020 de répit, « avec un parcours de soins apaisé, l’ouverture d’un bloc de première nécessité (petites opérations chirurgicales) quand nous aurons la dérogation ».
Le centre hospitalier Jean Bouveri se soigne, il est en convalescence avec toutefois un risque de rechute. Il faut donc en prendre grand soin.
Jean Bernard
Les voeux se sont achevés par la remise des médailles du travail et la mise à l’honneur des retraités.
Après avoir laissé crever l hôpital on va les caressés un peu.
Mme Jarrot qui pourtant dis avoir tant de relations à Paris :pour Eloane elle appelle Bercy…Elle a fait quoi pour l’Hopital ? Rien . Bilan: la chirurgie à fermé. …c est une honte d ‘ être allé a ces voeux Mme le Maire après ce que vous nous avez fait.
le Maire de st vallier et présent que pour sa campagne pour se faire voir
Comme tous les autres et c’est la politique c‘est comme ça …..
Même les présidentielles c’est pareil, de toute façon qu’ils soient de gauche ou de droite ils sont tous à mettre dans le même sac.