Timbalier, qui joue de la timbale. Dans un concert, ce n’est pas le premier musicien sur lequel vous allez jeter votre dévolu. Mais à y regarder de plus près, un solo de timbales interprété par Jean-Sébastien Borsarello, prend tout de suite une autre dimension musicale.
Ce n’est pas « il tape sur les bambou », c’est hautement plus technique, plus fin, plus sensuel même. Jean-Sébastien Borsarello a ébloui le public de l’ECLA, samedi soir à Saint-Vallier.
Une salle comble pour un concert initié par Passion Bourgogne avec justement en invité d’honneur le timbalier solo de l’orchestre national du Capitole de Toulouse.
C’est le privilège des concerts avec PBFB qui est de nous faire découvrir d’autres aspects de la musique ou des instrumentistes. Parce que Jean-Sébastien Borsarello, c’est le Paganini de la timbale. Il virevolte avec une aisance, on dirait du Neymar de la percussion. Du grand art.
Donc une soirée exceptionnelle où dans un premier temps, honneur fut fait aux percussions avec les écoles de musique d’Autun, Blanzy, Bourbon-Lancy, Digoin sous la direction du maître, Jean-Sébastien Borsarello. En deuxième partie, c’est toute l’âme de Passion Bourgogne, le feeling de son chef, Sébastien Monin et la participation du timbalier du Capitole, qui ont propulsé le public dans les hautes sphères musicales. Le plus dur, c’est de redescendre.
Et dire que ce concert ne faisait pas partie du programme culturel de l’ECLA ! Pour une fois que la salle de spectacle était pleine…
Jean Bernard