Tout paraît paisible en ce dimanche matin, 21 janvier 2018, aux Sablons, un quartier d’immeubles, « Les HLM les Sablons » explique un des habitants de ce coin des Gautherets.
Tout est calme, d’ailleurs le temps plus que maussade, laisse à penser que nombreux sont encore sous la couette. Et pourtant, une fois la nuit tombée, « la plupart du temps, c’est pendant le week-end » raconte une autre habitante, « c’est le bazar ici ». Dans la nuit de vendredi à samedi, une façade a été taguée. Le message est sans équivoque, la police n’est pas la bienvenue aux Salons.
Tags, feu de poubelles, portes de garage endommagées, ces méfaits durent depuis un petit moment. Certains parlent des grandes vacances en 2017, de la période de Noël et encore tout récemment.
Qui sont les auteurs? « Des jeunes du quartier, de la cité, enfin ils sont des Gautherets. Ils connaissent bien les lieux et doivent avoir des pass pour accéder aux caves ». Des mineurs pour la plupart. « Mais que font-ils dehors alors qu’ils devraient être chez eux »?
« Ce sont des gamins, ils se croient tout permis » prétend un résident. « Une fois, ils ont carrément barré la voie avec des palettes pour empêcher la police d’intervenir ».
Les réactions auprès des habitants vont toutes dans le même sens:
« On en a marre »!
« Le quartier commence é devenir invivable. D’ailleurs je pense à le quitter ».
« Ce ne sont pas des petits soucis mais de grands soucis. En plus la nuit, il n’y a pas d’éclairage ».
« Les jeunes, ils restent invisibles. La police elle vient la journée mais la nuit… »
« On en sait plus ce qu’il faut faire, on a beau appeler la police, ça prend de l’ampleur, nous ne sommes plus en sécurité ».
« Une dame âgée a même été agressée, maintenant elle sort de chez elle avec un couteau » .
Aux Sablons, le malaise s’installe. « Avant on était tranquille mais là, ça dépasse les bornes ».
Jean Bernard
Ah les Gautherets ! Il est où le temps où si un mineur polonais se rebellait contre les services de l’Etat, il était renvoyé dans son pays. Ce n’est plus d’actualité maintenant. Qui sont ces énergumènes et que font leurs tuteurs ? Ils sont majeurs ? Pas d’identité, et bien entendu, ils sont sûrement contents de faire la une des journaux. Si on n’en parlait pas, est-ce qu’ils continueraient ? Mais il est vrai que les paires de claques envers les enfants sont interdites par le Conseil Européen. Alors qu’ils continuent sagement à détruire ce havre de paix que bon nombre d’habitants de cette ville des Gautherets a essayé de bâtir. Rouvrir les mines et les envoyer dans le fond leur donneraient peut être une activité plus déplaisante, et au moins il sauraient ce que c’est que de gagner sa croûte et détruire un bien que les gens ont mis du temps à bâtir. Mon commentaire sera peut-être censuré ou choquera certains bien pensant, dans ce cas, Messieurs Dames, donnez nous des solutions pour que cesse cette situation. Avant qu’un drame n’arrive.