49 000 personnes à Paris ce samedi contre les féminicides. Une centaine vendredi soir à l’ECLA à Saint-Vallier pour écouter et échanger avec Laurence Rossignol. Combien seront-ils lundi 25 novembre 2019 au rassemblement devant l’hôtel de ville de Montceau-les-Mines pour dénoncer les violences faites aux femmes ?
En attendant, ce véritable fléau qui prend toute sa place dans l’actualité puisqu’en France, on compte déjà 137 femmes assassinées cette année, a retenu l’attention du public à l’ECLA à l’invitation de Femmes Solidaires, de la Ligue des droits de l’homme et de la municipalité valloirienne.
La présence de Laurence Rossignol, ex-secrétaire d’Etat, ex-ministre de la famille, aujourd’hui sénatrice de l’Oise, pleinement engagée contre cette violence faite aux femmes et féministe jusqu’au bout des ongles, fait état de la situation car « ce n’est qu’au début des années 80, que les femmes battues, violées et tuées par leurs conjoints, ont été une préoccupation des pouvoirs publics », rapporte cette battante aux racines familiales d’Antully, près d’Autun.
La dimension juridique n’est pas adaptée,
l’accueil des victimes pas toujours.
Alors oui, aujourd’hui nous savons qu’une femme est assassinée tous les deux jours, qu’un grenelle va bientôt déboucher sur des mesures mais qu’elles risquent d’être insuffisantes aux yeux des associations féministes. Tout le monde sait également qu’un féminicide, « c’es un homme qui tue une femme » n’hésite pas à rappeler froidement Laurence Rossignol.
Comme dans toute affaire où la vie d’autrui est en danger, il est souvent difficile d’en déceler les signes. La femme battue a peur de se confier. « L’homme violent va progressivement isoler sa victime de son réseau social et familial. C’est l’emprise ».
Elle doit pourtant porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie. Et là aussi, pour certaines victimes, ça se complique. Laurence Rossignol le dit : Le parcours judiciaire est une loterie ». Le témoignage de trois femmes dans la salle en atteste. La police est ciblée. La présence du commissaire cristallise toute l’attention. « Aux policiers, s’adresse l’une d’elles, respectez les femmes, il faut les accompagner ».
Le commissaire ne se dégonfle pas, « mais faire preuve d’empathie n’est pas toujours simple. Nous sommes parfois face à des infractions particulièrement violentes mais raisonnablement, on ne peut pas tout mettre sur le dos des forces de l’ordre ».
« Moi, je note un écart de l’engagement des fonctionnaires et ce que les femmes restituent. Seulement une femmes sur dix porte plainte » reprend la conférencière. « Pour lutter contre la violence faite aux femmes, il faut une justice spécialisée » ajoute-t-elle.
C’est toute une chaîne dont il est urgent de former _ le personnel _ et augmenter les effectifs qui va du médecin, aux urgences, les pompiers, les policiers, les gendarmes, etc. Accueillir, savoir écouter et prendre la bonne décision même si l’attirail juridique manque cruellement. « Parmi les femmes tuées, 65% avaient pourtant poussé la porte du commissariat », précise Laurence Rossignol.
Des moyens financiers et des moyens humains sont nécessaires comme de changer l’état d’esprit, cet ancrage culturel où l’homme est considéré comme supérieur à la femme.
La femme n’est plus l’avenir de l’homme, elle est son égale. Voilà le présent. Et stop aux violences faites aux femmes.
Jean Bernard
Bonjour,
La Violence… La femme n’est plus l’avenir de l’homme… Lorsque le poète chanteur chante: « La femme est l’avenir de l’homme ». Cela résonne particulièrement à mon esprit. J’entends par là: « la Femme est l’avenir de l’Homme ». Sur des aspects plus subtils: l’homme initie la Vie tant qu’à la femme, elle la donne… L’aspect masculin/féminin du Sacré, sans la moindre connotation religieuse ou autres. Afin d’endiguer ces maintes violences face à un modèle de société qui d’une façon générale, à les cultiver! Avec en filigrane ici où là, à vouloir sciemment massacrer de ce qu’il y a de plus noble: le Féminin. Pour cela, rien de telle qu’une véritable éducation, dès la petite enfance tant sur un aspect microcosme-macrocosme. Privilégier une éducation de l’individualité, qu’une éducation à l’individualisme. La résonance des uns avec les autres n’en sera que meilleure. Cette société dans son ensemble à qui sait à peu près regarder « les choses » de la vie. Bref, creuser, voir de plus près, à avoir ce sentiment d’un Système à créer de nombreux schémas de violences au sein de la société ainsi à entraîner la plupart des individus dans des voies à cul de sac, pour ensuite apporter de vraies fausses solutions… Le serpent à se mordre constamment la queue… Que disent nos différents intellectuels, élus respectables, etc. je veux dire par là, conscient des nombreuses CAUSES… Les racines du mal telles que:
– Zandvoort
– « Les ballets écarlates » de Jean-Pierre Mocky
– « L’autre affaire d’Outreau » de Serge Garde
– Les propos de Roger Holeindre vis à vis de Jack Land
– Les propos d’Homayra Sellier: « Ass. enfance en danger »
– « 55 rue de Babylone » de Fabrice Thomas
– Le jugement de Christophe Bejach le 14 décembre 2016, ex conseiller de Montbourg… Pas un mot de la
presse française
– Sans oublier les nombreux programmes: Monarch control – Mind control – MK Ultra – etc.
Afin de comprendre au mieux ces nombreuses violences à l’encontre du Féminin, pas le choix que de s’investir à ses nombreuses racines…
À vouloir constamment créer des états de dissonance entre le féminin et la masculin, quitte à les disloquer, à en faire l’un comme l’autre des hémiplégiques de la conscience… La complémentarité au sens le plus noble, ce n’est pas gagné !
« Pas de monde meilleur sans hommes meilleurs » Paul Brunton.
Mes respets.
Christian.
Dans un pays qui décerne la légion d’honneur à Polanski qui a fuit la justice de son pays depuis de nombreuses années, ou bien qui protège le terroriste Cesare Batisti pendant des années, ce combat est et sera très long et très difficile.