Le quartier des Gautherets vu par l’œil des jeunes de la cité n’a pas donné satisfaction. L’inauguration de l’exposition n’a pas eu lieu.
Ce lundi 14 mai 2018 devait avoir lieu l’inauguration de l’exposition « De mes propres yeux » à 18h à l’espace Brésillon aux Gautherets en présence du maire, Alain Philibert, Danièle Lucien, adjointe et du conseil municipal.
Finalement, cette inauguration n’a pas eu lieu en raison d’un agenda chargé du maire avait prévenu le service communication de la mairie. Pourquoi pas ! Maire, conseiller départemental, vice-président de la communauté urbaine, Alain Philibert ne manque pas de sollicitations.
Sauf que la réalité est bien différente.
Mais revenons un instant sur le projet. Le 9 avril dernier, nous écrivions: Aujourd’hui, le quartier des Gautherets est toujours là et ne demande qu’à être valorisé. Une valorisation qui passe notamment par la jeunesse, une jeunesse prête à porter un regard, son regard dans le but de briser les stéréotypes existants.
Alors dans le cadre du projet CLAS, un atelier photo a été proposé à six jeunes de 16 à 20 ans, Marie, Séléna, Dimitri, Pauline, Sarah, Angeline qui ont été encadrés par une professionnelle de la photographie, Maria Moschou et Arnaud et Pierre, animateurs à l’Agora.
Tout le monde saluait le travail réalisé et un site web a même été créé http://demespropresyeux-lesgautherets.photos/
C’était avant, avant que le maire, principalement, découvre les photos. Il n’a pas aimé indique un proche. « Ils ont photographié ce qu’ils ont vu » rappelle simplement la photographe Maria Moschou.
Fallait-il magnifier les Gautherets, donner à ce quartier une image qui n’est pas la sienne, biaiser la vérité? « Les photos ne plaisent pas, le résultat ne plaît pas » résume de façon laconique la photographe.
A la municipalité, seule personne à répondre, Danièle Lucien ne donne pas davantage d’information. « Nous en sommes au stade du report de l’inauguration en raison de l’agenda du maire. C’est de sa propre initiative ». Toutefois, l’adjointe au maire ajoute: « Les photos prises en hiver ne sont sans doute pas très réjouissantes pour l’œil ».
En somme, fallait-il que ce projet avec des jeunes de Saint-Vallier prenne une tournure marketing? Si tel était le cas, encore eût-il été opportun d’en définir précisément le cadre dès le départ.
La vérité si je mens, version 4, déjà sur vos écrans et en exclusivité aux Gautherets.
Jean Bernard
Lire ou relire https://linformateurdebourgogne.com/saint-vallier-des-images-ne-manque-que-la-parole/
Quel mépris….
j’ai d’autres photos sur soit disant la biodiversité et la tonte des pelouses autour de la place du chêne. Inadmissible pour une commune qui apparemment serait ville fleurie.