Personne ne l’a crié sur les toits. Effectivement, les faits se sont produits dans la nuit de lundi à mardi entre 1h et 2h du matin. Une incivilité supplémentaire que le feu d’un container qui a nécessité l’intervention des sapeurs-pompiers. Une de plus après pourtant une période d’abstinence. Les dernières, à notre connaissance, remontent au 1er mai dernier avec toute une série de tags.
Entre temps et même depuis février dernier, il est vrai, l’épineux problème d’insécurité au quartier du Bey aux Gautherets à Saint-Vallier a été pris sérieusement en main par le préfet et le sous-préfet et donc la municipalité de Saint-Vallier.
« Nous avons un site remarquable qui est sous-utilisé, il faut le faire vivre » admettait le maire, Alain Philibert, vendredi dernier aux habitants du quartier.
Un city stade est en construction, un container deviendra l’espace jeune, des jeux pour les enfants sont en commande, un médiateur est sur place, une animatrice également. Ils occupent un logement de la SEMCODA qui fait office, pour l’instant, d’espace jeune.
Tout est fait pour redonner au Bey l’âme d’un quartier où il fait bon vivre.
Et pourtant, un container a brûlé.
Sur place, on s’interroge sur les auteurs, « pas évident qu’ils soient du quartier ». La même réponse du temps où les incivilités émaillaient les soirées à foison. Pourtant, dans les immeubles, nombreux savaient.
Jean Bernard
Non, ce n’est pas une incivilité, mais une infraction ; l’euphémisme n’est pas justifié dans ce cas.
Voici ce qu’en dit le code pénal :
Article 322-6
La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.
Est-ce une réelle information ou encore une mauvaise interprétation tout comme l’affluence samedi dernier au grand parc ? À suivre !!!
Monsieur Richard, je me permets de vous répondre ce que je fais très rarement mais là, franchement, c’est trop facile de faire croire que mes informations sortent de mon imagination. Mauvaise interprétation ? Vous, vous êtes une mauvaise langue.