Il a gardé l’âme d’un gosse malgré sa moustache aux airs de gaulois réfractaire. Michel Lacroix manie aussi bien le fouet du cuisinier qu’il s’adresse à ses clients avec une gouaille dont lui seul connaît la recette. Lui, le fan de voitures d’un genre rustique, grand amateur de gros cubes rutilants aux moteurs époustouflants qu’il a conduit sur les routes de France et de Navarre, roule sa bosse depuis maintenant 10 ans au restaurant des Chavannes à Saint-Vallier.
C’est l’auberge des amis, de ses amis, même de ceux qui le sont pas et le deviennent très vite.
10 ans que le restaurant des Chavannes ne cesse d’alimenter les ventres creux et le patron d’abreuver ses clients de paroles. Ici, quand le maître parle, c’est souvent à prendre comme argent comptant. On aime sa truculence, ses mots colorés, sa définition de la vie selon Saint Michel.
10 ans que Michel Lacroix reçoit aux Chavannes, alors ça méritait bien une soirée avec sa bande de potes. « J’ai ouvert le 12 mars 2012 et nous sommes le samedi 12 mars 2022 » dit-il. En 2012, c’était un lundi pas nécessairement au soleil mais depuis ce temps-là, chaque fois que vous poussez la porte, il y fait bon vivre. C’est une ambiance comme nulle part ailleurs.
10 ans, un anniversaire que seul Michel Lacroix est capable de transcender. « Et je n’ai pas fini, j’ai encore de la réserve ». Il n’est jamais à court d’idées, d’ailleurs même les plus courtes sont les meilleures avec lui.
Les Chavannes ont dix ans et Michel Lacroix ne fait pas son âge. Ne lui parlez pas d’âge de raison, il n’a toujours pas fini de grandir.
Jean Bernard
Une forte tête sans doute à l’image de sa tête de veau qui est fort bonne pour ne pas dire succulente et mérite le détour avec sa sauce qui l’accompagne absolument délicieuse.
Quant à l’ambiance décrite par Jean-Bernard comme unique et comme « nulle part ailleurs », je serai plus nuancé. Certes, Michel Lacroix fait de la résistance mais il n’est pas le seul. Il y a encore, en Saône et Loire, pas mal d’endroits sympas avec des patron(ne)s atypiques où manger, là aussi, du frais cuisiné maison pour un prix raisonnable.
Dommage que les jeunes (et parfois moins jeunes) préfèrent commander des repas sur Internet ou se nourrir dans les fast-food.
Il faut qu’ils sachent qu’à l’auberge des Chavannes, on peut aussi « emporter ». C’est meilleur pour les papilles, la santé et… le porte-monnaie.
Allez, Michel continue comme ça et bon Anniversaire aux Chavannes.
Bonjour est-ce qu’il fait des soirées avec musiciens sinon je propose mon duo route 71. A bon entendeur salut