Saint-Eugène – Saint François de Sales par Jean-Claude Bligny

Le Foyer Rural de Saint-Eugène organise dimanche prochain, à l’occasion des Journées du Patrimoine, une soirée – conférence animée par Jean-Claude Bligny (lire ci-dessous), artiste-peintre, sur Saint-François de Sales. Ce rendez-vous se déroulera dans l’église de Saint-Eugène, église dans laquelle se trouve une statue de Saint-François de Sales, en mémoire de son passage dans l’édifice.


Chemin de lumière en Bourgogne

Né en 1948, à Couches, en Saône et Loire, Jean-Claude Bligny fréquente de 1964 à 1967 l’École des Beaux-arts de Mâcon puis à Nice, reçoit l’enseignement d’artistes comme Fontanarosa. Belmondo, Carzou… En 1969, il est à Paris, à l’école normale supérieure d’arts plastiques et passe ie C.A.P.E.S en 1973. Il devient ainsi, quelques temps, professeur au lycée de Montélimar. A partir de cette date, de nombreuses expositions personnelles se succèdent dont l’une, à Chateauneuf, est parrainée par le « Pape des escargots », l’écrivain Henri Vincenot. La Bourgogne est pour Jean-Claude Bligny, homme de terroir, la source essentielle de son inspiration

Nourriture pour nos âmes, ses oeuvres attirent de nombreux amateurs dans 1es meilleures galeries qui le présentent en France comme à l’étranger où sa notoriété ne cesse de croître.

Les Emaux de Longwy ont choisi Jean-Claude Bligny pour créer leur nouvelle et prestigieuse collection de vases à tirage limité sur le thème de la Bourgogne.

Jean-Claude Bligny est l’un artiste pour lequel la nature compte énormément. Comme il le dit lui- même : »Pour Dante, la nature est fille de Dieu, l’oeuvre d’art est sa petite fille. Ainsi notre mère la Terre, par le truchement de ses paysages et de tous les éléments, végétaux, minéraux, animaux, qui la composent, nous permet de « tutoyer » l’invisible, d’approcher l’absolu au coeur de l’éphémère dont les fleurs sont 1es plus extraordinaires représentants ». En effet, les fleurs, dans toutes les traditions humaines, sont offertes à la divinité car elles expriment la beauté parfaite, par leurs couleurs mais aussi par leurs formes. Ainsi le côté éphémère dont parlait Bligny n’exclut pas pour autant l’éternité du symbole. Et si 1’on précise qu’il a une attirance privilégiée pour les peintures traditionnelles chinoises, on aura compris que pour lui l’âme n’est pas loin derrière l’image et que la matière se doit d’être habitée par l’esprit. Dans sa démarche, Bligny revisite la spiritualité et l’on sent qu’en tant que Bourguignon ses origines spirituelles se situent à Cluny et à Cîteaux. Pour Bligny : » la prière et la méditation devraient être au centre de la vie. Faire en sorte que la terre communique avec le ciel n’est-ce pas la mission de l’artiste ? » En tout cas, il est certain que cette mission est celle de Bligny, artiste à l’inspiration visionnaire…

Patrice de la Perrière

Univers des Arts

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