Il fallait s’y attendre. La décision est tombée aujourd’hui, la saison 2020/2021 de rugby amateur, est une saison blanche. En somme, il n’y a pas eu de championnat même si le RCMB a disputé quatre rencontres de championnat honneur. Pour du beurre !
Frédéric François, le président montcellien n’est pas vraiment surpris de la décision. « De toute façon, même en cas de reprise, s’il avait fallu jouer sans public et sans buvette, ce n’était même pas la peine d’y penser » dit-il.
Cette saison est encore plus frustrante que la précédente. Quatre matches et puis s’en va. La saison s’est achevée le dimanche 18 octobre au stade Jean Bouveri avec une victoire étriquée contre Saint-Apollinaire, 24 – 21.
« A la Ligue, il est question d’organiser peut-être des rencontres amicales ou un mini championnat entre clubs du coin » indique le président pas franchement emballé par cette idée.
En attendant, les joueurs continuent à s’entraîner le samedi sans contact, sans douche, sans vestiaire, juste avec la motivation de se maintenir en forme.
Le beach rugby en juin, c’est non mais…
La saison prochaine, le Rugby Club Montceau Bourgogne repartira en honneur dans la même poule avec les mêmes équipes. Du moins, c’est à espérer.
Quant aux jeunes, même sanction. Tout s’arrête. Ils poursuivent malgré tout les entraînements et « pourront peut-être participer à des tournois en juin » annonce Frédéric François.
Pas de championnat et pas de beach rugby non plus en juin. « Mais il n’est pas dit que nous ne ferons rien. Nous réfléchissons à une autre formule pour le mois de septembre » évoque encore le président. Toujours avec des si…
Et dire que c’est la dernière saison au poste de président de Frédéric François. « J’ai encore quatre mois avant de me retirer » mais de rester au club.
Ces derniers mois ont surtout été mis à profit pour aménager le siège du club, achever les travaux. « C’est tout beau, tout propre » souligne Frédéric François. Et d’anticiper déjà sur la saison prochaine, sportivement parlant. Même sans championnat, au RCMB on n’arrête jamais.
Jean Bernard