Qui ne connait pas Yannis Myskowiak à Montceau? Ce jeune élément du RCMB pratique aussi la pêche et pas n’importe laquelle, carpiste et pêcheur de silures.
Yannis Myskowiak, vous avez deux passions et peut être d’autres, le rugby et la pêche. Comment vous est venue cette envie de pêcher ?
« C’est une histoire de famille. A force d’aller à la pêche avec mon père, je me suis vite fait attrapé par la passion et depuis maintenant 8 ans je suis devenu accro ».
Vous êtes un carpiste confirmé. A ce jour, quelle est votre plus grosse prise ?
« J’ai une anecdote assez drôle à ce sujet. Un jour, j’ai décidé d’aller pêcher au Plessis. Un mardi soir, je ne prenais absolument rien alors j’ai décidé d’aller m’entraîner et de laisser les cannes à l’eau. Vers 20h pendant une opposition avec l’équipe seniors mon détecteur que j’avais au préalable donné au coach Stéphane Robbe, se met à sonner à toute vitesse. Je me dépêche donc avec 2 partenaires pêcheurs Tribs et Lagisque d’aller sur mes cannes. Quand je remonte ma ligne, surprise ce n’était pas un poisson mais une sorte de mouette qui avait avalé mon montage. Nous avons bien rigolé lorsque cette dernière a essayé de s’envoler alors qu’elle était encore piégée ».
Il vous arrive de « taquiner » le silure. Quel est votre lieu préféré pour le pêcher ?
« Je dirai sans aucune hésitation la Saône ».
Un record pour vous pour le silure ?
« J’ai la chance d’avoir un record égal à mon propre poids, 2m12 pour 75 kg ».
Pour de telles pêches, je suppose que votre budget doit être conséquent en matériel et en appâts ?
« Une chose est sûre lorsque l’on est pêcheur le budget peu très vite grimper à des sommes folles ».
Aux enduros de la carpe, la pêche de nuit est autorisée. C’est la meilleure heure ?
« Il est vrai que les poissons ont une certaine tendance à s’alimenter de nuit. Pour les comparer à un de mes partenaires je dirais qu’elles sont comme J-B Degueurce, il n’y a pas d’heure pour manger ».
Vos appâts, vous les achetez ou vous les fabriquez ?
« J’ai décidé depuis l’année dernière de fabriquer moi même mes appâts. Cela me permet de diminuer mon coûts pour la pêche et de pouvoir accompagner un peu plus souvent notre cher Theo Vorédini au Cheffield ».
Le département de Saône et Loire regorge d’étangs, rivières, lacs, canal. Où aimez vous pêcher ?
« Nous avons la chance d’avoir énormément de terrain de jeux différents, je n’ai pas vraiment de préférence. Peut-être la rivière, c’ est beaucoup plus calme, plus sauvage ».
Quelles différence faites vous entre la Loire et la Saône ?
La Loire est un fleuve et la Saône, une rivière qui sont de tailles différentes et donc, elles sont à aborder de façon différente. Je n’ai encore pas pris le temps de me pencher sur la Loire. Je ne saurai vous dire comment prendre du poisson. Mais une chose est sûre dans les 2 rivières, il y a énormément de poisson et des jolis. Il faudrait demander à un autre partenaire de l’équipe qui a l’habitude de pêcher les grosses anguilles en Loire, demander à Tanguy Cuipack ».
Si vous aviez le choix entre devenir joueur de rugby professionnel ou pêcheur professionnel, quel serait votre choix ?
« Le choix est dur mais je choisirais sans aucun doute le rugby. L’esprit d’équipe et de camaraderie sont beaucoup trop important. Et surtout les 3es mi temps. Et comme dirait mon ami Julien Degueurce, Biiip Biiiip ».
