Abel Boutterouma a été joueur de football au FCMB et au FC Gueugnon. Il a été un formidable buteur. Retiré des terrains, il travaille depuis une vingtaine d’années dans l’immobilier. Il fait même de la promotion immobilière au Cap-Vert. Rencontre.
Abel Boutterouma, vous avez été joueur en Ligue 2 au FC Gueugnon et auparavant au FCMB (l’Entente Montceau). Parlez nous de vos débuts de footballeur ?
J’ai débuté à Sanvignes en poussin par hasard car j’habitais les Gautherets et mes copains jouaient au CSS. Ensuite j’ai été surclassé chaque année jusqu’en minime avec une centaine de but, et j’ai été contacté par Mr Deschamps qui était en quelque sorte le recruteur du FCMB.
J’ai joué en cadet première année et ensuite surclassé en honneur de Bourgogne avec la montée en 3eme division et un super parcours en Gambardella puis mes débuts en Division 3 à 16 ans avec de grands joueurs.
Vous étiez un redoutable chasseur de buts. A qui pourrait-on vous comparer par vos qualités et votre style de jeu ?
Je pourrais m’identifier à Olivier Giroud car j’avais un bon jeu de tête et je jouais souvent en pivot.
Quelle a été la suite de votre carrière après votre départ de l’Entente Montceau ?
Je suis parti au FCG en 4eme division avec deux saisons ou j’ai marqué une vingtaine de buts. Après montée en division 3 où j’ai marqué une douzaine de buts et j’ai commencé à pointer mon nez en 2eme division. J’ai été sollicité par de nombreux club Dunkerque, Valenciennes, Cannes etc. mais j’ai choisi de partir travailler dans l’immobilier et tout arrêter.
Vous avez connus de nombreux entraîneurs, lesquels ont marqué votre carrière ?
Les entraîneurs qui m’ont marqué sont Mr Bossis et Prudent Bacquet au FCMB, quant au FCG, Alain Dessoly, Georges Bernard et bien sur Casimir Novotarski.
La coupe du Monde est passée. Qu’en avez-vous pensé ?
Une coupe du Monde bizarre, un arbitrage laxiste, des joueurs malades, une équipe d’Argentine plus que virile mais une finale gagnée et méritée pour moi.
Etes vous toujours impliqué dans le football depuis la fin de votre carrière ?
Je ne suis plus impliqué dans le football mais j’ai toujours des contacts avec mes amis de la Gambardella et des échanges avec mes amis de Gueugnon.
Vous êtes devenu directeur d’une agence immobilière sur Paris qui propose des maisons situées au Cap Vert. Une belle reconversion ?
Effectivement, je travaille dans l’immobilier depuis plus de 20 ans sur Paris et quelques fois en province. Je fais également de la promotion immobilière au Cap-Vert avec des associés français et un associé cap verdien.
Le Cap Vert est un petit pays qui se compose de 13 iles dont 10 sont habitées. Il fait beau toute l’année et les habitants sont d’une gentillesse rare, le salaire moyen et de 400 euros. Désormais de nombreux européens commencent à s’installer sur place.
Recueilli par J-F.P.