Que sont venus faire à Montceau-les-Mines, Denis Thuriot, tête de liste de la majorité présidentielle aux régionales en Bourgogne – Franche-Comté et Rémy Rebeyrotte, tête de liste en Saône-et-Loire ? Sûrement pas haranguer les foules à la salle des fêtes au Bois du Verne ou goûter le punch antillais de Christiane Mathos, heureuse de faire partie « d’un groupe rafraîchissant qui ne parle pas de politique mais de valeur ».
Denis Thuriot, le maire de Nevers, quand bien même a-t-il ses entrées au gouvernement et l’oreille attentive du Premier ministre, n’a pas réalisé le score espéré au premier tour des régionales. Il arrive en 4e position avec 11.69% et quand on sait que Marie-Guite-Dufay, présidente sortante PS, sans réaliser une prouesse, a pointé en tête avec 26.52%, qu’elle vient d’enrôler les Verts pour le second tour, que le Temps des Cerises appelle à voter pour les progressistes et les écologistes, elle s’ouvre les portes d’une victoire au second tour.
Ce à quoi ne croient pas Denis Thoriot et Rémy Rebeyrotte qui s’autopersuadent que LREM est encore capable d’inverser les compteurs. « Depuis dimanche, on sent un sursaut démocratique. De plus en plus, les gens se rendent compte qu’ils sont passés à côté et que l’enjeu est d’éviter le RN dans notre région » clame le député d’Autun.
1 300 000 voix sont à prendre
Pour se sentir pousser des ailes, Rémy Rebeyrotte, mentionne le score « remarquable » de Denis (Thuriot) chez lui dans la Nièvre et à Nevers, respectivement 25% et 38% . « Des chiffres qui montrent la valeur de l’homme, de ses capacités à porter le développement et le dynamisme pour un territoire ».
La République En Marche, étant donné sa situation, aurait aimé que Marie-Guite Dufay la prenne dans ses bras. Elle a préféré les Verts et les communistes et devra faire face à l’extrême droite et Platret. « Au lieu de choisir la clarté, d’écarter la régression, elle se fragilise. Heureusement que nous sommes-là, nous ne représentons ni l’extrême droite, ni l’extrême gauche » complète l’ancien maire autunois.
Partant de ce constat, « nous sommes encore en situation de gagner » assure Denis Thuriot. « C’est faisable, il reste 1 300 000 personnes à aller chercher, la réserve de voix est là ». Voilà aussi pourquoi il se maintient au second tour, sachant également que « le risque de voir le RN prendre la Région est infime » assume t-il. « Nous nous maintenons pour continuer à exister. Notre retrait aurait contribuer à faire monter le RN ».
« La Région partout et pour tous » a retrouvé de l’ambition avant le second tour. Battre Marie-Guite Dufay « menottée » avec les Verts et les communistes, semble pourtant bien utopique, à moins que les électeurs, dans un sursaut démentiel se disent, annonce avec humour la tête de liste, « Voter Thuriot, c’est pas idiot » avant de se reprendre, « le seul vote utile, c’est le vote Thuriot ».
Faut voir.
Jean Bernard
Il y a des situations, il faut être lucide…croire que l on peut gagner une élection quand on fait à peine 12% au premier tour est vraiment du monde de l utopie….pour ce deuxième tour il ne faut pas hésiter à vouloir faire barrage à l extrême droite et à extrême gauche alliés de circonstance de MARIE GUITE DUFFAY,… sans hésitation votez Gilles Platret..un vote pour thuriot c est votez Duffay et ses alliés d extrême gauche…..
😂Noël c’est dans 6 mois ! Tout sauf la REM.
Battre Marie-Guite Dufay oui c’est possible pour cela faites voter Platret pour un changement plus démocratique que le RN