Communiqué du Rassemblement National.
En Bourgogne Franche-Comté, la Covid-19
circule plus facilement que les TER
Le 2 février dernier, le premier vice-président socialiste de la Région Bourgogne Franche-Comté précisait qu’avec la crise sanitaire, 60% des abonnés manquaient à l’appel justifiant par conséquent la suppression de plus d’une centaine de TER. Depuis le samedi 20 mars, ce sont 12 millions de Franciliens qui sont à nouveau confinés et la Région Bourgogne Franche-Comté procède, en qualité d’autorité organisatrice des transports, à des comptages dans le but de réduire davantage le nombre de trains circulant entre l’Yonne et la région parisienne.
Sous couvert d’adapter son plan de transport, ce sont les voyageurs du quotidien, les abonnés dont plus de 8 000 navetteurs travaillant en Ile-de-France et habitant dans l’Yonne qui vont connaître une dégradation supplémentaire de leurs conditions de transport.
Pour compenser le déficit des TER qui circulent sans personnel de bord et donc sans contrôle, l’exécutif socialiste court après le chiffre d’affaire. Incapable malgré ses campagnes de publicité de reconquérir le cœur des Bourguignons et des Francs-Comtois, le seul levier reste pour eux de compresser les charges en supprimant des trains.
Malgré la situation sanitaire préoccupante, la Région prend le risque d’entasser les usagers dans des trains bondés faisant ainsi passer sa recherche d’économies avant la santé.
Julien Odoul, tête de liste du Rassemblement National pour les élections régionales des 13 et 20 juin, dénonce cette situation inacceptable et irresponsable qui favorise la circulation du virus en mettant en danger les voyageurs et les agents de la SNCF.
Prendre le train au quotidien relève d’ une bonne dose de masochisme.
Il y a moins de clients, donc on supprime des trains, mais comme les rares clients qui restent n’ ont droit qu’ à une offre de transport dégradée, ça les incitent à aller voir ailleurs.
Les billets gratuits du week-end …. La bonne blague. Je suis allée voir des amis sur Dijon, parti un samedi, ils ont du me ramener chez moi le dimanche, le premier train ne nous permettait pas de prendre ensemble le repas de midi et le suivant était après le couvre feu. Bref, l’ offre du week-end est encore plus indigente que celle de la semaine.
Je conseille à Madame Dufay de prendre plus souvent le train pour ses déplacements, elle se rendra compte de la difficulté.