Le 23 janvier dernier, Metalliance située à Saint-Vallier et Génelard, fait l’objet d’une procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône, une décision que Christophe Gaussin, P.-D.G du groupe Gaussin SA qui détient Metalliance à 98% depuis 2020, n’aurait appris qu’après-coup, selon les Echos en février dernier.
Le groupe Gaussin a bien tenté de faire annuler la procédure de sauvegarde mais en vain. Entre-temps, le 3 avril dernier, le tribunal de commerce de Vesoul, procédait à une sauvegarde du groupe Gaussin SA. pour garantir la pérennité de l’entreprise et de maintenir l’emploi indiquait un communiqué de la maison mère.
Or, rebondissement, le tribunal de commerce a annulé la procédure de sauvegarde de Metalliance et Christophe Gaussin s’est déplacé en personne ce jeudi 25 avril pour rencontrer les dirigeants sur le site de Saint-Vallier. Malgré notre demande, il n’a pas été possible de les rencontrer.
Chez les salariés de Metalliance (environ 150 sur les deux sites), c’est la stupéfaction, « un gros coup pour nous. On espérait être séparé de Gaussin et repartir comme avant » rapporte un salarié. Il ajoute : « Nous sommes en difficulté depuis que Gaussin a repris Metalliance alors que nous avons des contrats en Italie et en Australie ». Un autre reprend, « les salariés sont inquiets, nous avons peur que même nos sous-traitants quittent le navire ».
Une offre de rachat de Metalliance sur la table
Selon nos informations, Christophe Gaussin a dit ce jeudi à Saint-Vallier, qu’il voulait conserver tout le monde, y compris le directeur Patrick Dubreuille.
En Saône-et-Loire, le préfet, le député Louis Margueritte, la CUCM, tous sont venus au chevet de Metalliance pour trouver une solution et sortir l’entreprise de cette nébuleuse affaire économico-financière.
Avec l’annulation de la procédure de sauvegarde de Metalliance, il n’en reste donc qu’une seule, celle de Gaussin SA dont fait partie Metalliance. En somme, Christophe Gaussin redevient maître de la situation. Le P.D-G a-t-il obtenu des garanties financières pour relancer le groupe ?
D’un autre côté, nous savons également qu’une offre de rachat de Metalliance a été déposée. Sera-t-elle acceptée ?
Autre information, depuis le 31 mars 2024, le bail de location d’un ex-bâtiment Konecranes à Gaussin s’est achevé. Ce que confirme Jean-Claude Lagrange, vice -président à la CUCM et président de la SEMCIB. Il précise, « Metalliance paie pour son bâtiment de 8000 m2, Gama pour ses navettes autonomes et nous discutons avec Gaussin pour mettre en place un bail précaire avec l’EPF (Etablissement Public Foncier) et Metalliance.
Aujourd’hui, c’est un épais brouillard qui semble planer sur Mettaliance.
Jean Bernard
Je ne voudrais pas être client où fournisseur de ce groupe. C’est devenu kafakayen
» En Saône-et-Loire, le préfet, le député Louis Margueritte, la CUCM, tous sont venus au chevet de Metalliance pour trouver une solution et sortir l’entreprise de cette nébuleuse affaire économico-financière. »
Tous regarde ce dossier mais rein ne se fait, même la visite du préfet qui était prévu a été annulé, bizarre non ?? Certain ont le bras très long, pourtant les chiffres parlent d’eux même, les politiciens ne vois que leurs intérêts !
Tout à fait d’accord . Ce n est que de l agitation !
OU EST MR LAGRANGE LE GRAND SPECIALISTE DES AFFAIRES ECONOMIQUES…..???? ÇA SENT LE SAPIN….MALHEUREUSEMENT,J ESPERE ME TROMPER MAIS LA NOTE RISQUE D ETRE SALEE???? ….
et mr le MAIRE de st VALLIER il dit quoi ,çà risque de faire comme Gerbe ,tout va bien
C’est bien connu à Saint Vallier, tout va bien il fait bon vivre, les petits oiseaux chantent l’hymne à l’auberge de la Saule.
C’est nouveau ça vient de sortir.
C’est comme d’hab , ceux qui savent ne disent rien et ceux qui disent ne savent rien ! Economisez-vous !
C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule .
Si repreneur sérieux il y a (en espérant un véritable industriel avec des méthodes et outils et non un financier)
Il fera le ménage car il se rendra vite compte que bcp ne sont pas au niveau.
Ou alors il devra les former.
Ah bon ? Ce sont les élus qui possèdent les entreprises et les dirigent… ? Vous surestimez fortement leur pouvoir, non ? Vraiment ? Un peu de réflexion s’il vous plaît, même si ce ne semble plus être à la mode du jour…