

« J’ai commencé par le foot à Montcenis et j’ai refusé de signer à l’OM malgré de nombreux appels… Ensuite, je me suis tourné vers le rugby vers l’âge de 7 ans au Creusot jusqu’à mes 27 ans et depuis 3 saisons je suis au RCMB J’ai joué au COC depuis l’école de rugby ».
Vous avez toujours joué pilier ?
« J’ai déjà joué 2e ligne parfois. J’aimerais jouer 10 c’est mon poste fétiche mais je n’ai jamais eu la chance de montrer mon talent (je lance un appel) ».
Cette saison vous gagnez à Couches, pourtant invincible à domicile et en même temps vous perdez à Jean Bouveri contre Saint-Claude ou Genlis. Vous avez une explication ?
« Oui, on a parfois manqué de régularité et on dû courir après les points pour la qualification directe mais lorsque l’on est sérieux et que l’on respecte les consignes, on peut battre tout le monde dans la poule. C’est une poule assez homogène ».
Cette saison, un nouveau staff a été mis en place. Qu’est-ce qui a changé ?
« Le retrait des terrains de Stéphane Robbe reste le plus gros changement, c’est un vrai meneur d’hommes avec une aura importante. C’est pas facile de faire sa place après lui. Toutefois, chacun a trouvé sa place en apportant ses compétences dans ses domaines respectifs. Et vu le nombre de joueurs importants présents aux entrainements, je pense que tout le monde y trouve son compte ».
Peu à peu, des jeunes intègrent l’équipe A, la concurrence vous incite à vous surpasser ?
« C’est une très bonne chose, c’est la philosophie du club de faire jouer les jeunes et ils se montrent vraiment au niveau avec un super état d’esprit. On est tous copains et le groupe vit très bien ( un peu trop parfois) donc pas de soucis avec la concurrence, ça fait parti du jeu ».
Vous jouez avec votre cousin Maxime, un joueur discret. Parlez-nous de lui.
« Déjà, Max c’est un pilier qui s’ignore. J’espère pouvoir pousser une mêlée avec lui un jour … plus sérieusement c’est un super joueur avec une bonne vision du jeu, il fait toujours les bons choix, il est teigneux, un 9 un peu à l’ancienne (comme sa coupe de cheveux). J’espère faire de nombreuses saisons encore à ses côtés ».
Pensez vous que le 16e homme au stade Jean Bouveri a une grande importance dans vos résultats ?
« Je pense que 2000 personnes pour un match de fédérale 3 c’est rare; ça répond un peu a la question. On a les meilleurs supporters de la poule, ils sont toujours là. Lors du déplacement à Besançon par -4 degrés _il y avait une cinquantaine de supporters c’est dire leur soutien sans faille. Un mot pour les bénévoles aussi pour les remercier, ils sont d’une gentillesse et d’un dévouement remarquables juste MERCI. On va tout faire pour se qualifier et rendre fières toutes ces personnes ».
Maxime Degueurce, finalement, qui êtes vous sportivement parlant?
« Je pratique le rugby depuis mes 5 ans. Je suis passé par l’école de rugby de Saint Firmin et Le Creusot. J’ai ensuite joué au Creusot en seniors. Je suis partis une année et demi à Villeurbanne en F3. Après le covid, je suis retourné au Creusot avant de venir à Montceau où je joue ma 3ème saison maintenant ».
Vous avez toujours joué demi de mêlée ?
« Oui, j’ai quasiment joué qu’à ce poste. Cela m’est arrivé de dépanner à l’arrière ou à l’aile mais je préfère laisser ce poste à des joueurs beaucoup plus rapides ».
Avec le nouveau staff (Moreau, Fourier), qu’est ce qui est différent depuis la saison dernière ?
« Malgré le changement de staff, nous avons gardé quand même une certaine cohérence dans le projet de jeu. Ce sont toujours des personnes issues du club. On ne peut pas parler de révolution, c’est une continuité ».
Cette saison est faite de contrastes, des victoires imprévisibles et des défaites inattendues. Qu’en pensez vous ?
« Oui, c’est vrai qu’on a eu quelques soucis cette saison sur la continuité de nos performances. On a laissé des points à domicile comme par exemple le match contre Genlis juste avant la trêve mais on a quand même réussi se remobiliser et à gagner des matchs à l’extérieur et il faut quand même le souligner. On aurait perdu certains de ces matchs la saison passée. Je pense également que l’on est plus attendus que la saison précédente et on intègre de plus en plus de jeunes. C’est la philosophie du club et c’est une bonne chose. Ils ont besoin d’apprendre et cela sera bénéfique dans les années à venir ».
Votre jeu au pied revêt une grande importance en 9. Est ce un un choix des coachs ou est-ce le vôtre ?
« Le jeu au pied doit être maîtrisé à notre poste. On le travaille à l’entraînement. Les coachs nous donnent les grandes lignes de la stratégie mais on a quand même beaucoup de liberté sur le terrain et on l’adapte surtout aux circonstances et aux équipes contre lesquelles on joue ».
L’objectif est de se qualifier pour les phases finales et plus, voire monter en fédérale 2 ?
« Le club est ambitieux et c’est ce qui nous motive chaque week-end. Le président, le staff et les bénévoles nous mettent dans les meilleures conditions pour que l’on atteigne cette qualification et qu’on aille le plus loin possible même si certains préféreraient faire des barbecues ou aller à la pêche. Pour ce qui est de la Fédérale 2, je ne pense pas que cela soit un objectif à aller chercher à court terme. Le club met les moyens pour continuer à se développer avec l’école de rugby et le pôle jeune ».
Qu’envisagez vous de faire après votre carrière de joueur ?
« Je n’ai pas encore pensé à cela, mais je pense peut être m’essayer à d’autres activités comme le vélo par exemple ».
Evoluer à coté de votre cousin Julien, est-ce compliqué ?
