Samedi matin à 10 h,
Communiqué – Rassemblement pour la Paix en Ukraine et en Europe
Comme nous l’avons annoncé samedi dernier, le COLLECTIF POUR LA PAIX du Bassin Montcellien appelle la population du bassin minier à se rassembler à nouveau SAMEDI 26 MARS à 10 h, devant l’hôtel de ville de Montceau les mines pour porter :
– les valeurs de PAIX et de SOLIDARITE,
– l’exigence d’un cessez-le-feu immédiat et dur retrait des troupes russes d’Ukraine,
– le respect du droit à l’autodétermination des peuples, à commencer par celui du peuple ukrainien
De toute la France doivent monter ces exigences, pour que cette barbarie cesse et pour que la France :
– produise un acte de paix efficace pour que s’ouvrent des négociations de sécurité collective européenne, notamment avec des engagements français de s’opposer à l’élargissement de l’Otan à l’Ukraine ;
– agisse contre la montée d’une Europe fédéraliste et sur-militarisée, avec une défense intégrée, et fasse entendre la voix du monde de paix et de démilitarisation multilatérale à laquelle les peuples aspirent.
Le message du parti communiste du bassin montcellien
Stopper la guerre en Ukraine ! La paix partout, pour tous, toujours
Le Parti communiste français a condamné avec force dès le 24 février l’agression militaire russe contre l’Ukraine. Le PCF réaffirme sa pleine solidarité avec le peuple ukrainien, avec tou·te·s les réfugié·e·s, avec les forces démocratiques, de gauche et de paix en Ukraine. En violant l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, Vladimir Poutine porte l’entière responsabilité du déclenchement de cette guerre. À cette heure, plus de 3 millions de personnes ont fui l’Ukraine, le bilan humain en victimes civiles et militaires est déjà lourd. Des hôpitaux pédiatriques et généraux ont été bombardés par l’armée russe, ce qui constitue des crimes de guerre. Les populations demeurées sur place sont en outre menacées de famine à courte échéance. L’invasion russe du 24 février – au mépris absolu du droit international – est injustifiable sur le plan politique et inadmissible sur le plan moral. En infligeant au peuple ukrainien de telles souffrances, Vladimir Poutine a sciemment placé son pays, la Russie, au ban de la légalité internationale. C’est une double atteinte inacceptable au droit et aux conventions internationales ainsi qu’au cadre multilatéral des relations internationales.
Solidarité, cessez-le-feu et solution politique : L’urgence absolue est de stopper la guerre par tous les moyens politiques possibles et d’ouvrir sur-le-champ des négociations sous égide des Nations unies (ONU). Dans l’immédiat, la protection du peuple ukrainien, l’accueil de tou·te·s les réfugié·e·s et l’assistance sur place aux populations meurtries doivent mobiliser l’ensemble des forces de paix. Seule l’action politique est à même de stopper les combats et d’ouvrir des négociations. Les sanctions économiques prises par l’UE et les pays occidentaux doivent être suffisamment fortes pour tordre le bras du pouvoir politique russe et de ses soutiens économiques et financiers, et contraindre Vladimir Poutine à un cessez-le-feu sans condition et des négociations de paix. Les sanctions ne doivent pas viser le peuple russe sans distinction et renforcer par là-même la propagande de V. Poutine qui lui a imposé cette guerre et qui le réprime avec férocité. Un mouvement contre la guerre et contre la dictature de V. Poutine se lève avec courage en Russie ; c’est ce mouvement qui rassemble progressistes et démocrates, où les féministes russes jouent un rôle original, que nous devons soutenir de toutes nos forces. C’est la mobilisation du peuple russe pour la paix et la démocratie que Vladimir Poutine craint le plus, car seul ce mouvement peut mettre un terme à son règne et ouvrir la voie à un régime démocratique.
Nous ne voulons ni de la guerre, ni d’une économie de guerre : Dans l’immédiat aussi, il est impératif qu’une action politique déterminée et coordonnée au plan européen comme international s’attaque aux spéculateurs qui profitent de la guerre pour faire flamber les prix des matières premières, du blé, du pétrole et du gaz avant même que les sanctions économiques contre la Russie ne produisent leur effet. La spéculation financière doit être interdite et sanctionnée pénalement. L’indépendance stratégique de la France, comme celle des pays membres de l’Union européenne, doit être définie et maîtrisée par eux dans le cadre de coopérations et de partenariats dont le premier but doit être la préservation de la paix et la sécurité collective en Europe comme au plan international. Ce serait poser les jalons d’un nouvel ordre international, fondé sur la sécurité humaine collective – la paix, la justice, la solidarité et la coopération entre les peuples –, et auxquels tous aspirent.
Un large mouvement populaire pour la paix et la solidarité internationale : Le PCF participe et appelle à participer à toutes les initiatives pour la paix et la solidarité et apporte tout son soutien au peuple ukrainien, à tou·te s les réfugié·e·s et victimes de la guerre, et aux militant·e·s de gauche arrêtés et emprisonnés en Ukraine. Le PCF condamne la répression dont sont victimes les partisan·e·s de la paix en Russie et appelle à soutenir les femmes et hommes de culture, les intellectuel·le·s, les responsables politiques et syndicaux, les féministes.
Rassemblement à l’appel du Collectif pour la paix samedi 26 mars à 10h devant la mairie de Montceau-les-Mines