Il ne pensait jamais en partir et puis un jour, sans le désirer vraiment, il a dû faire un choix. Rester à Montceau-les-Mines, dans les environs ou carrément pousser le bouchon plus loin. Tracer sa route comme on dit.
En somme, il « Auray » pu rester dans le Bassin minier mais comme un vieux loup de mer, l’aventure a guidé ses pas. Il est passé d’un port à un autre, des Ducs de Bourgogne à ceux de Bretagne, dans cette ancienne cité médiévale et son port de Saint-Goustan et s’établir dans la ville haute pour mieux voir venir « l’ami » jusqu’à son estancot.
Il n’a peut-être pas le pied marin mais il a gardé les pieds sur terre. Une terre riche de son passé et de son histoire. En un autre temps, entre terre et mer, des êtres du néolithique ont érigé des pierres qui aujourd’hui encore, font travailler notre imagination laissant croire aussi que Jules César, du temps de l’occupation romaine, est passé par-là. Pas du tout. L’empereur romain n’a jamais mis les pieds entre Auray et Carnac. Ce n’est d’ailleurs pas une raison suffisante pour contester les aventures d’Astérix et Obélix qui, comme chacun sait, sont la bible de l’histoire de la Gaule.
Notre personnage mystère de Montceau-les-Mines a découvert la côte sauvage du côté de la presqu’île de Quiberon, un monde un peu à son image, taillé dans le granit mais d’une grande immensité d’âme. Alors il aime prendre le chemin de Cadoudal du nom de ce général chouan qui commanda l’armée catholique et royale de Bretagne pendant la guerre de Vendée. L’histoire le rattrape.
Escapade incontournable dans ce décor breton, La Trinité-sur-Mer et ses centaines de voiliers alignés aux pontons qui ont vu accoster Eric Tabarly, Olivier de Kersauson ou Francis Joyon.
La baie de Quiberon est mélange subtil de sable blanc et d’une beauté sauvage dans un décor de bleus, de verts et d’ocre avec pour toile de fond un océan qui lui façonne un visage surprenant au fil des siècles.
Qui est notre protagoniste qui a mis les voiles pour venir s’installer au pays des parcs à huîtres et du kouign amann ?
La réponse prochainement.
Jean Bernard
Je sais, je sais qui est notre aventurier… Il a osé partir et recommencer… il peut être fière de lui… mais on ira le voir, pas cette année, dommage, l’année prochaine sûrement…Bon vent à lui et à son fils.
Bonjour.
Concernant cet article, ne s’agit-il pas d’un ancien propriétaire de café sur le bassin minier qui à « immigré » sur la commune d’Auray pour tenir un hotel/café nommé le Cadoudal , face à l’église St Gildas ??
Bel article tout en poésie pour Gilles !
Facile de savoir de qui on parle ! Chouette article.
Très bel article !!! Bon vent aux nouveaux bretons!