Communiqué de La France Insoumise.
MARDI 14 DECEMBRE 19H30 SALLE DES FETES DU MAGNY
GILETS JAUNE S, CITOYENS EN LUTTE : PARTICIPEZ AU
DEBAT ORGANISE PAR L’UNION POPULAIRE.
5 ans de Présidence Macron : plus de misère, plus d’injustice, moins de liberté : comment éviter d’en prendre encore pour 5 ans ?
Comment instaurer le RIC et un contrôle populaire sur les décisions politiques ?
L’abstention est-elle une solution ou au final vote-elle MACRON ?
Si vous avez des propositions, des idées, des solutions, apportez-les à la réunion du 14 décembre pour construire cette lutte populaire et collective.
Libre expression garantie
Voilà ce qui a discrédité les gilets jaunes…
La colère n’a pas de couleur politique, on ne risque pas de rassembler….Pourtant j’aurais tendance a être insoumis…pour commencer à Mr Mélanchon!
Réaction intéressante dont on peut débattre tous ensemble le 14 Décembre au Magny
Ce serait bien que tu viennes présenter tes arguments et proposer ta ou tes solutions pour fédérer les soi-disant colères que tu évoques.
» les soi-disant » colères étaient fédératrices d’elles-mêmes…
Je ne pense pas venir, il n’y a plus de spontaneité, on a tendance à reproduire ce que l’on rejette et je n’ai pas envie de participer à cela, et franchement, je n’ai plus envie de chercher une solution, je suis fatigué de voir tout le monde subir ou suivre sans être capable de se rebeller.
Oui-oui Guevarra.
Mon cher Daniel :
Tout d’abord, en ce qui concerne mon propre commentaire, je veux préciser un point TRÈS important. J’ai commencé à l’écrire immédiatement après avoir posté ma réponse au tien.
Comme tu es très bref, réactif et qu’il se trouve que mon post est plutôt long (comme d’habitude) parce que j’aime aller au fond des choses, il n’apparaît pas dans l’ordre chronologique.
Maladresse de ma part ? Sans doute. J’aurais dû, avant de te répondre, frapper mon texte dans Word, faire un copié-collé et l’envoyer dans la minute qui suivait ma réponse à ton 1er message. Au temps pour moi, j’ai retenu la leçon.
Cependant, ce que tu viens d’écrire me donne raison. Si j’ai utilisé l’adverbe « soi-disant », c’était pour marquer les esprits (un peu comme le font les journalistes le font dans leur accroche). Pari réussi en ce qui te concerne puisque tu commences ton post en le citant ci-dessus.
Sur le fond, là aussi tu confortes ma position.
La résignation est, malheureusement, à présent bien plus présente dans nos rangs que la colère. Il faut dire qu’il y a de quoi.
Comme toi, beaucoup d’entre-nous, Gilets jaunes, Syndicalistes, Militants pour une vraie gauche, Écologistes, Associatifs sont épuisés par leur longue lutte pour la justice et pour une République une et indivisible. Lutte qu’ils mènent pour certains depuis plus de 35 ans.
Oui, tu es fatigué, je le comprends parfaitement. Je le suis aussi.
J’aimerais pourtant vraiment que tu participes à ce débat au Magny car tu es représentatif de plein de gens désabusés. Tu dois, si tu t’en sens encore capable, les représenter.
La fatigue conduit à l’isolement, l’isolement à la déprime, la déprime à la dépression, la dépression au suicide.
Je ne pense pas que nos gouvernants aient pris la mesure de cette problématique mortifère.
A mardi, j’espère.
Précisions sur l’adverbe « soi-disant » que j’ai accolé au mot colère en réponse à Daniel et qui pourrait faire polémique s’il n’était pas remis dans son contexte.
OUI, je suis d’accord avec lui, cette colère, justifiée par le mépris affiché par nos dirigeants à l’égard des classes populaires, est grande et bien présente dans les classes populaires. D’ailleurs, ce courroux s’est aussi propagé dans la classe moyenne durant ce quinquennat, ce qui pourrait être aussi sujet à débat.
D’ailleurs pour apporter de l’eau au moulin de Daniel Bonnot, je m’appuie sur du concret :
Vous n’ignorez sans doute pas que L’Union Populaire a demandé à ses militants de rencontrer les populations défavorisées pour les aider à s’inscrire sur les listes électorales; ce que nous faisons depuis quelques semaines.
A cette occasion, nous devons aussi identifier les besoins, les problèmes ainsi que les aspirations de nos vis à vis. Pour cela, nous avons rédigé au plan local un questionnaire anonyme.
Bien que pour l’instant, l’échantillon soit encore réduit, il se révèle à l’analyse des tendances lourdes.
Plus des 2/3 des « sondés » jugent l’action gouvernementale insuffisante ou nulle (avec une majorité de nulle) et expriment ainsi leur colère).
Par contre, ce qui se dégage, à l’issue des entretiens (et ce, y compris chez les gens inscrits sur les listes électorales), c’est, au quotidien, un grand sentiment d’abandon, une angoisse quand à leur avenir, une défiance totale vis à vis des politiques et des institutions, un terrible sentiment d’impuissance. Cela touche presque tous les interrogé(e)s.
Ils ne croient pas à la révolution par les urnes et pour la plupart restent repliés sur eux-mêmes
Pour moi donc, cette colère (bien réelle) qu’évoque Daniel, cède largement le pas à une terrible résignation.
C’est de ce désespoir qui effectivement n’a pas de parti qu’il nous faudra, selon moi, débattre en priorité mardi prochain.
quel étrange effet visuel de les voir sans leur chasuble couleur canari.
peut être enfin de vrais dé-bats dé-constructifs à partir du 18 avril 2022 ?