Il serait sans doute opportun de mettre en exergue la valeur de l’aéroclub du Bassin minier et son aérodrome à Pouilloux. De le faire savoir.
Au prix de l’heure de vol, les trois heures d’assemblée générale, ce dimanche à l’aéroclub du Bassin minier, paraissent dérisoires. Quand des passionnés parlent de leur passion avec autant de passion, assurément le plan de vol est rarement respecté.
C’est donc à Pouilloux que les membres de l’aéroclub, pour la 71e fois, ont fait le point sur l’activité du club avec en chef d’escadrille, le président Stéphane Stepien.
Indépendamment de tous les aspects techniques et réglementaires qu’un aéroclub se doit de respecter, il doit aussi faire face à des dépenses notamment le remplacement des radios dans les avions à cause des nouvelles normes. C’est tout de même un budget de 40 000€ avec les transpondeurs (une aide à identifier les avions par les radars).
C’est aussi l’étude pour rénover le club house, une autre pour réhabiliter la piste en herbe qui servirait de piste de secours; c’est encore la mise en vente d’un appareil, le DR 400/120, le plus ancien de la flotte (7 avions au total) dont la remise en état est jugée trop onéreuse (entre 70 et 80 000€). « Le prix d’un appareil neuf est de l’ordre de 200 à 205 000€ » soulignait le président.
Sujet qui fâche, les activités de l’aéroclub dans l’entourage de Pouilloux même si, d’ordinaire, elles ne présentent pas de désagrément particulier. Sauf l’été dernier à l’occasion des entraînements de voltige, des riverains sont venus se plaindre. Le règlement a été respecté mais parfois, quand c’est trop, c’est trop.
Il a aussi été question du Mirage III qui trône à l’entrée du tarmac, qui au fil du temps s’abîme. Une association a été créée (par des membres de l’aéroclub) pour le mettre en valeur, pour préserver le patrimoine aéronautique. Ce Mirage III changerait même d’emplacement et, l’idée, serait de le placer à l’entrée du club.
Les activités de l’aéroclub du Bassin minier, bien qu’à Pouilloux, sont néanmoins une vitrine pour la région et ses relations étroites avec la Communauté urbaine Creusot Montceau, les communes les plus proches, portent à perpétuer, développer et pérenniser l’association.
Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines, allait même plus loin et souhaitait même promouvoir davantage l’image de cet aéroclub. « C’est un outil dont nous devons profiter et nous le faisons pas suffisamment. Nous devons faire savoir que nous disposons d’un aérodrome ».
Après l’autoroute, le canal du Centre, la voie des airs est bien évidemment encore une façon de rallier le Bassin minier. Toutes les pistes sont à suivre.
Jean Bernard
D’après Madame Jarrot. Ryanair va s’installer à pouilloux d’ici 1 ans😂