L’eau n’est pas arrivée comme un tsunami en plein milieu du canal du Centre. Il y avait pourtant urgence pour sauver des centaines et des centaines de poissons pris au piège dans un poche d’eau au niveau du pont des Vernes à Pouilloux.
Jeudi, des poissons morts flottaient le ventre en l’air, d’autres agonisaient. VNF (Voies Navigables de France) a été prévenue et a commencé à lâcher de l’eau à partir du bief en amont. Ce vendredi matin, à l’écluse 10 Océan aux Chavannes, effectivement, l’eau jaillissait. Mais fallait encore qu’elle parvienne au pont des Vernes à Pouilloux. A 14 heures, la mort rodait toujours. En fin de journée, heureusement, l’eau atteignait un niveau respectable. Les poissons rescapés soufflaient, ils venaient d’échapper à une mort certaine.
Georges Guyonnet, président de la fédération de pêche de Saône-et-Loire a été informé de la situation jeudi. Il a pris contact avec VNF. Mais comment une telle situation a pu se présenter ? « Nous avons effectué une pêche électrique en janvier. A cette époque, il n’y avait pas de souci mais les travaux de l’écluse 10 ont été arrêtés et la sécheresse est arrivée » explique-t-il. Encore un sale coup du coronavirus.
Car, quand bien même les travaux sur l’écluse 10 sont achevés, le porte bateau, cette barrière métallique de sécurité, est toujours en place et tant qu’il ne sera pas retiré, le bief ne se remplira pas d’eau. Ou alors juste un peu pour sauver les poissons.
Jean Bernard
les membres de la federation de peche de saone et loire sont des incapables . Les differentes societes de peche en patissent. Exemple a Ciry le Noble qui empoissonnent le canal, il sera vidé quelques jours plus tard. Aucune concertation avec les VNF. Par contre la carte de peche augmente chaque année.