Pouilloux – Aérodrome : ils « volent » une pastille

Ce n’est pas la police de l’air mais il contrôle. Depuis trois jours maintenant, sur l’aérodrome de Montceau-Creusot, le service technique de l’aviation civile de la division environnement, basé à Toulouse, est au travail sous la houlette de Denis Weber (l’homme au chapeau), ingénieur électronicien.

Avec tout un tas d’appareils, lui et son équipe mesurent le bruit des avions. « C’est une mesure acoustique que nous faisons ici «  précise l’ingénieur. Un service qui intervient également dans la pollution de l’air et de l’eau et le péril animal, c’est-à-dire répertorier les animaux dont la chambre donne sur les pistes d’aviation.

A Pouilloux, le STAC applique le protocole Calipso qui classifie les avions légers selon leur indice de performance. En somme, il se préoccupe des riverains installés à proximité des aérodromes, parce que les nuisances sonores sont un motif de mécontentement.

Donc selon le bruit de l’avion en vol, le STAC lui décerne une pastille. Elle sont au nombre de quatre. Et quand bien même cette pastille n’est pas obligatoire _ elle pourrait le devenir _, elle permet néanmoins de classifier les appareils. « A Lyon Bron », cite en exemple Denis Weber, les pastilles commencent à être un critère pour interdire de vol certains avions lors des plages horaires sensibles ». Trop de bruit, passez votre route ! et préserver ainsi la paix avec les riverains.

Les contrôles acoustiques  sont effectués sur un avion de sa série. « En France, 8000 avions légers sont référencés et un bon millier est classé ». Près de 2000 avions peuvent être classés par équivalence.

Neuf avions de la région (sur un rayon de 200 km) sont donc passés par Pouilloux se faire contrôler et se voir attribuer une pastille. Une pastille virtuelle qui elle, est visible sur le site

http://www.developpement-durable.gouv.fr/CALIPSO-un-outil-de-dialogue.html.

Jean Bernard