L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié le 30 décembre 2019 les chiffres du dernier recensement réalisé en 2017. Voici les principaux chiffres concernant la région Bourgogne – Franche-Comté et l’évolution des principales villes de Saône-et-Loire.
Avec 2 811 423 habitants au 1er janvier 2017, la Bourgogne-Franche-Comté rassemble 4,3 % de la population de France métropolitaine. Entre 2012 et 2017, elle est la seule région de métropole à perdre des habitants : près de 5 400. La baisse reste modeste mais elle devrait s’accentuer dans les années à venir. Cette évolution démographique est portée par un solde naturel faible sur cinq ans, les naissances l’emportant encore sur les décès jusqu’en 2015. Le solde migratoire reste légèrement déficitaire.
Entre 2012 et 2017, six des huit départements sont désormais en décroissance démographique. Dans la Nièvre, la perte de population continue et s’accélère. C’est le département qui connaît le décrochage le plus important de métropole, devant la Haute-Marne et les Ardennes. Le Jura, la Saône-et-Loire, l’Yonne, la Haute-Saône ainsi que le Territoire de Belfort, qui gagnaient encore des habitants entre 2007 et 2012, en perdent désormais. Le retournement est particulièrement marqué pour la Haute-Saône et le Territoire de Belfort. Grâce à leur solde naturel positif, le Doubs et la Côte-d’Or sont les deux seuls départements de la région à gagner des habitants, mais à un rythme toutefois inférieur à la moyenne nationale (figure 1).
À l’image de la région, les plus grandes communes perdent des habitants, à l’exception de Chalon-sur-Saône et surtout de Dijon qui gagne près de 4 900 habitants en cinq ans (figure 2). Cependant, si la population de Besançon diminue, ce n’est pas le cas de son intercommunalité dont la croissance démographique s’est amplifiée. Situées aux franges de la région, Sens et Mâcon profitent du dynamisme des régions limitrophes, respectivement l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes : leur population augmente sensiblement.
Enfin, les pertes d’habitants s’accélèrent dans les communes isolées, ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas notamment d’Autun, de Cosne-Cours-sur-Loire, d’Audincourt et de Saint-Claude.
Toutes les informations sur : https://www.insee.fr/fr/information/4272855
Ces chiffres font mal… A l’heure des élections municipales, les élus actuels devraient s’interroger et se poser une seule question : Les décisions prisent depuis 10 ans sont elles les bonnes ? Apparemment pas. Montceau et Le Creusot continuent de voir leurs populations vieillir et les jeunes partir…
Quand on nous explique qu’il y a des entreprises qui s’installent et des commerces qui arrivent, le résultat chiffré et implacable n’est pas le reflet de ce que l’on nous vend.
Triste cette situation et surtout que tout le monde ferme les yeux alors que notre territoire se meurt.
Qui sera étonné de lire que Montceau perd des habitants? C’est dur le bassin minier… Michelin tire encore la région par le haut (on n’ose imaginer la catastrophe si Michelin quittait la régon… mais avec le pneu militaire, l’avenir est sûr), mais sinon? Webhelp pour du personnel peu qualifié avec de maigres perspectives (le e-commerce peut vite se délocaliser), l’hôpital se meurt peu-à-peu. Une rue Carnot bien triste, des commerces dans la précarité et une population jeune qui regarde bien sûr ailleurs: la région est tiraillée entre Lyon et Dijon.