Il est plus de 13 h ce dimanche à la salle des fêtes de Perrecy-les-Forges où se tient le premier salon du livre organisé par l’amicale laïque. Les visiteurs ont déserté les lieux le temps du repas et les exposants, une cinquantaine, se restaurent sous le barnum. pourtant, au fond de la salle, adossée à la scène, la silhouette de Valérie Perrin est toujours cachée par ses admiratrices et admirateurs.
« J’ai adoré, je ne sais pas où vous allez chercher toute cette imagination », lui confie une femme un livre à la main. L’auteure de « Changer l’eau des Fleurs » accueille le compliment comme une goutte de rosée rafraîchissante sur la pétale d’une fleur. Valérie Perrin est joyeuse, rayonnante. Elle enchaîne les dédicaces. Elle est la reine du salon du livre de Perrecy-les-Forges.
Depuis 2019, la romancière originaire de Gueugnon qui vient d’acheter une maison à Toulon-sur-Arroux pour se rapprocher de ses parents, multiplie des succès. « Changer l’eau des fleurs » a été édité en trente-quatre langues. « Il va faire l’objet d’une série (4 fois 50 minutes) qui sera disponible sur une plateforme » annonce-t-elle.
A Avignon, au festival du Off, son roman a été adapté en pièce de théâtre. « Elle a fait un carton. La pièce partira en tournée en Province et sera jouée dans un théâtre à Paris » ajoute-t-elle. En somme tout va bien pour cette femme reconnue dans la profession par les plus grands. « Peut pas aller mieux » résume-t-elle. Son dernier roman, « Trois », fait l’été en tête des ventes en livre de poche. « C’est le livre de l’été ».
Le salon du livre de Perrecy-les-Forges qui se forge ainsi une belle réputation, est son dernier avant longtemps. « J’ai fait quarante-cinq dates, des salons, des librairies, en France et à l’étranger », alors Valérie Perrin aimerait souffler un peu et se consacrer à l’écriture de son quatrième roman. « Il se passera à Gueugnon, je vais parler du FCG » précise-t-elle. « J’en ai parlé à mon père (NDLR : Yvan qui fut un joueur émérite des Jaune et Bleu). J’ai tout dans ma tête ».
A bientôt pour connaître l’histoire.
Jean Bernard