Communiqué du parti communiste français – BLANZY: FORMOPAN – BI & BI INVESTISSEMENTS de la fusion à la liquidation.
Dans notre communiqué du 2 octobre 2018, sous le titre « FORMOPAN Blanzy : quel avenir? », nous écrivions: 21 novembre 2017 – projet de fusion entre FORMOPAN Société par actions simplifiée au capital de 675 000 euros Siège social : 1 Rue de la Fonderie – Banzy et BI & BI INVESTISSEMENTS Société à responsabilité limitée au capital de 1 210 000 euros Siège social : 1 Rue de la Fonderie – Blanzy . La société FORMOPAN serait dissoute de plein droit sans liquidation, à la date de réalisation définitive de la fusion. 29 décembre 2017 – fusion entre FORMOPAN et BI & BI INVESTISSEMENTS, avec effet rétroactif au 1er janvier 2017, d’un point de vue comptable et fiscal. L’entreprise FORMOPAN est radiée du registre du commerce et des sociétés (RCS) de Chalon-sur-Saône. 31 mai 2018 – cessation des paiements de la société BI & BI INVESTISSEMENTS. 1er juin 2018 – le Tribunal de Commerce de Chalon-sur-Saône prononce l’ouverture de redressement judiciaire de la société BI & BI INVESTISSEMENTS.
Le Tribunal de Commerce de Chalon-sur-Saône, par jugement du 8 novembre 2018, a prononcé la conversion de redressement judiciaire en liquidation judiciaire de la société BI & BI INVESTISSEMENTS. Cette société, gérée par Tito Bisci Président de FORMOPAN, a été créée en 2010. En janvier 2011 la société HOLDING PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES (HPI), également gérée par Tito Bisci, a été radiée.
Des questions se posent:
La période fixée pour le redressement judiciaire devait se terminer le 22 novembre 2018. Pourquoi le jugement a été avancé au 8 novembre? Pourquoi une prolongation de la période de redressement n’a pas été demandée?
Pourquoi l’entreprise FORMOPAN a été fusionnée (absorption) avec la société BI & BI INVESTISSEMENT? Cette société avait un chiffre d’affaires en 2016 de 580 520 euros et en 2017 de 9 739 540 euros.
Un repreneur est-t-il toujours envisagé pour le maintien du site et des ses 36 emplois?
La France en commun
Les valeurs de la République ne peuvent plus s’arrêter aux portes de l’entreprise. Celles et ceux qui, par leur travail, créent les richesses doivent pouvoir se réapproprier les richesses confisquées par les actionnaires et prendre en main leur avenir. En mettant en commun leur intelligence collective, elles et ils doivent être les actrices et les acteurs de la transformation sociale. L’entreprise ne peut plus être le dernier bastion de la monarchie patronale et des actionnaires qui décident seuls de l’avenir de salarié-e-s et de territoires, sans avoir à l’esprit autre chose que le montant des dividendes et la valeur de l’action cotée en Bourse. Il est grand temps de donner un nouveau statut juridique à l’entreprise afin de donner plus de pouvoir aux travailleuses et aux travailleurs.