Nouvel hôpital de Montceau – « A la Une de TF1 si ça passe »

Communiqué du Codef.

« On va se parler cash ! »

La labellisation Hôpital de proximité s’accompagne de la suppression de certains services assurés jusqu’alors (maternité, chirurgie, urgences) qui font que l’hôpital deviendra de proximité. L’Hôpital Jean Bouveri a perdu sa maternité et sa chirurgie. Ne reste plus que les urgences. On nous dit « on peut les garder car c’est une option ». Sauf que personne et encore moins le directeur de l’ARS ne l’a dit, comme il ne dit pas non plus que l’ambulatoire a toute sa place dans notre hôpital. Les options
entretiennent l’illusion que « tout va bien se passer ! ».
En 2016, est entré en application la nouvelle politique de GHT (groupement hospitalier de territoire). Cette politique consiste, comme son nom l’indique, à regrouper dans 135 GHT les services chirurgie, maternité et urgences qu’assuraient jusqu’alors tous les hôpitaux.
L’Hôpital pivot de notre GHT est Chalon.
Ces services assurés jusqu’alors par tous les hôpitaux se sont donc éloignés des populations et ont allongé les files d’attente pour se soigner.
La volonté politique à laquelle nous croyons doit revendiquer pour notre territoire de 105 000 habitants à + ou – 30 mn, un Hôpital disposant de services de Médecine, Chirurgie courante, Maternité de niveau 1, Urgences, Smur, radiologie avec scanner et laboratoire.
On apprend en début de semaine que sortira de terre un « nouvel hôpital » et qui aura pour nom de baptême « Nouvel Hôpital de Montceau les Mines » – Là, si ça passe, cette décision pourrait faire la une du 20H de TF1. Les habitant·es de Saint-Vallier commune sur laquelle est implanté l’Hôpital Jean Bouveri auront été témoins, sans même avoir été consulté, d’un holdup identitaire de la part de la commune voisine Montceau les Mines.
Les habitantes et les habitants de Saint-Vallier apprécieront. Et pourquoi pas Hôpital de Saint-Vallier ?
Lors de la conférence organisée par le Codef le 1er décembre 2018, le docteur Prudhomme urgentiste de son état, déclarera qu’il n’y avait aucune raison pour que les chirurgiens qui viennent donner des consultations avancées à l’Hôpital Jean Bouveri ne
puissent pas y pratiquer leurs interventions puisque les blocs opératoires sont toujours là.
Ces consultations avancées ont un coût non négligeable : mise à disposition des locaux, rémunérations des chirurgiens … Autrement dit notre Hôpital supporte les charges alors que les recettes des interventions chirurgicales vont dans les caisses de l’hôpital de Chalon.

Le retour de la chirurgie ambulatoire est une condition sine qua non à une vraie proximité et à l’attractivité de notre hôpital. Ce sera peut-être le début d’un réveil politique !
Ensemble redonnons à notre Hôpital ses lettres de noblesse : MCO – Médecine, Chirurgie, Obstétrique – nous ne voulons pas d’un dispensaire dispatcheur…

12 commentaires :

  1. C’est pourtant le généreux cadeau annoncé ! Mais … avec construction neuve ! Nuance ! Sonnez tambours résonnez musettes !

  2. Un pansement coûteux sur une jambe de bois….!!!!pour une médecine de second plan sans envergure…
    Pour retrouver un niveau sérieux , il n y a pas d autre solution que la construction d un hôpital communautaire……tout le reste n est que de la gesticulation aussi bien des politiques que du CODEF…..avec au milieu de toug l ARS avec sa troupe de fonctionnaire responsable de tout et rien, qui passe son temps depuis des années à faire et refaire des rapports …..des rapports et encore des rapports…..

  3. Arrêtez de passer vos nerfs sur le CODEF ! Vous savez très bien qu’il n’a pas pouvoir de décision et que les décideurs … s’en « contrefichent » .
    Quand le doigt montre la lune l’…….. regarde le doigt

  4. Bonjour à tous vous croyez
    Que la sécurité sociale
    Fait des bénéfices en fessant
    Des quarante km pour un opération
    D cataracte et au temps au retour
    Qui fait 80 km pour un œil et huit
    Jour on recommence pour le deuxième
    Vous croyez pas qui serait plus utile
    De ouvrir deux bloc opératoire
    Arrêté vos conneries
    Et en plus avec la r c a qui passe
    A côté qui serait bien utile
    Pour les premiers secours
    Et avoir deux bloc opératoire
    En cas d accident grave
    A y réfléchir

  5. Car tout est biaisé par une idéologie économique : le minimum de stock et le flux tendu.
    Dans cette idéologie, on pense faire des économies en privilégiant « le vide » lors d’absence d’activité.
    Cela part d’une certaine bonne logique de réduction des coûts à court terme mais se heurte au mur de l’incertitude. Car depuis la naissance de l’agriculture, le stock permet justement de faire face aux crises, aux accidents…. par nature imprévisibles.
    C’est également en jeu le ressort psychologique de la volonté de tout contrôler pour repousser le sentiment d’angoisse existentielle profondément ancrée en nous. Et enfin cela relève aussi de la psychologie pyramidale de laisser l’incertitude et le prix des dégâts à la part la moins influente du corps social, celle qui ne saura pas s’organiser fautes de moyens et qui pourra alors se tourner avec dévotion aux parts les plus influentes. Et ainsi, tout le monde retrouvera son compte psychique (Protection – protecteur).
    La crise sanitaire vient de démontrer que cette stratégie ne fonctionne pas (ainsi que la stratégie de la « réponse unique et uniforme »), car avec un « stock » de matériels, d’humains en constante présence et le libéralisme de la possibilité donnée de réagir selon plusieurs moyens différenciés, nous aurions traversé cette crise avec beaucoup moins de dégâts. (Mais l’être humain met très longtemps pour apprendre et ne réagit sérieusement et sagement que lors des crises ultra majeures, par exemple 39-45!).
    Nous aurions besoins de deux stratégies économiques imbriquées : le stock et la présence même « en attente » pour les besoins primaires, et la concurrence, le flux tendu pour les besoins optionnels. Comme tout a un prix, je suis certain que la collectivité serait prête à payer le nécessaire pour les besoins primaires, d’autant que plus cette collectivité est large, plus le coût est supportable et dilué. Encore faudrait revisiter profondément cette notion qu’est la solidarité, ce lien réellement désintéressé sans aucun sacrifice de soi ni d’autrui.

  6. Depuis plusieurs surprises, j’ai décidé de ne plus confier ma santé à cet hôpital.
    Globalement, il me semble que les services dit de santé ont évolué, recevant maintenant des clients et non des patients et j’ai du mal à comprendre pourquoi il faudrait raser l’existant….. sauf à penser que….

  7. … Sauf à penser ( Curieux ) , que … on en arrive à la phase terminale du but recherché , qu’on veut mettre fin aux trop longues tergiversations en enveloppant la m…. dans un bas de soie dans le but d’abuser les gogos empêcheurs de tourner en rond ! Que la considération pour l’usager contrariant … ça commence à bien faire ! Aux grands maux les grands remèdes ! Mais on nous en met plein les yeux car la fin de la comédie est programmée et il faut applaudir .
    On pourrait peut-être installer un … dispensaire ( comme au bon vieux temps ) au Lavoir des Chavannes ! En voilà une idée qu’elle serait bonne! Taratata !

  8. Même durant la guerre de 1939-1945 , Philo , il y a eu des héros et des salauds , des généreux et des profiteurs ! La crise révèle plus qu’elle ne transforme .

    • Oui, bien sûr, « durant la guerre », comme toujours, les règles de la guerre ne sont pas les règles de la paix.
      Je voulais signifier qu’une fois « gagnée », un élan de solidarité s’est mis en place, une solidification des institutions pour qu’elles demeurent stables, une redistribution plus équitable des richesses, des mécanismes de protection, un sentiment fort d’Europe (mise en place des jumelages, du système Erasmus…. (à défaut de sa réalisation définitive : une Europe fédérale aussi puissante que les USA pour l’équilibre des forces)) pour mettre fin définitivement à 1000 ans de conflits entre les nations sur notre sol, des investissements massifs d’infrastructures, de recherche scientifique et industrielle….bref, le monde a évolué promptement comme jamais depuis 1945.
      Oh certes, en détail, il y aurait beaucoup à ajuster (essai manqué en 68, excès de la dilapidation énergétique….), mais dans les grandes lignes…..eh bien chapeau bas! Pas de conflit armé sur notre territoire, dans nos villes et villages depuis près de 80 ans! Mesurons bien le bonheur de ce fait!
      Aujourd’hui : l’oubli, la décadence, le repli, la contraction, la fin de l’abondance, la méfiance, le déclin intellectuel…..une sorte de retour général du refoulé qui fait émerger les vieux réflexes grégaires pour notre plus grand malheur…. ou peut-être la surprise d’un sursaut.

  9. Très juste Philo , tout ce que les petits héritiers gâtés (qui se prennent pour des génies ) , ont détruit ou achèvent de détruire , tout ce qui disparaît sous nos yeux ! Ne reste que le profit et le désir de puissance pour un tout petit nombre et la confusion entretenue pour les autres ( confusion ou abêtissement ? ) ! Nous retournons le fer dans la plaie ! Ne me faites pas trop de peine !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *