C’était un dimanche, le 18 septembre 2022, jour où Michelin et Thierry Lorre, responsable hygiène et sécurité, ont lancé l’idée de nettoyer la Bourbince. Une idée à laquelle Sascha Kettler, le directeur, a immédiatement souscrit. Chez Michelin, on ne comptait pas en rester là car depuis un an, l’eau a continué de couler et la Bourbince a être souillée par la visite d’objets qui auraient plus leur place dans une poubelle ou la déchetterie.
Il a donc été mis sur pied la deuxième édition de « Nettoyons la Bourbince », avec Michelin en maître d’oeuvre, la participation des salariés Véolia et Michelin _ évidemment _ , l’école des Oiseaux de Montceau, les villes de Blanzy et Montceau ainsi que le syndicat mixte du bassin versant de la Bourbince dont son directeur, Benjamin Gauthier.
Sur le même principe qu’en 2022, l’ensemble des bénévoles s’est donné rendez-vous devant l’Embarcadère de Montceau avant de s’éparpiller par groupes le long de la Bourbince et même de remonter le cours d’eau.
La grande évolution ce vendredi 15 septembre a été la participation des enfants de l’école des Oiseaux de Montceau. Après pas loin de trois heures à « pêcher les déchets » selon la formule consacrée de Sascha Kettler, « les poissons vont davantage se plaire dans la Bourbince » leur dit-il, aux enfants pas aux poissons.
Dire que les élèves des Oiseaux ont évolué comme un poisson dans l’eau _ il a quand même fallu faire sécher quelques chaussettes et bottes au soleil _ est un euphémisme. Mais tous ont trouvé « très bien » de nettoyer la rivière et d’avoir participer à la sauvegarde de l’environnement.
« Pêcher les déchets » reprend Marie-Claude Jarrot, « c’est aussi important que faire des économies d’énergies, d’ailleurs avec les déchets, nous pouvons produire de l’énergie ». Le maire de Montceau ajoute, « vous êtes des ambassadeurs, vous avez en charge de protéger la planète ».
Tout ou presque se récupère et se transforme. La preuve, Michelin a offert une gourde à chaque enfant, un objet en plastique de récupération.
A l’issue de cette « pêche aux déchets », le constat est sans appel, « nous en avons ramassé quatre fois plus que l’an dernier, de l’ordre de 1.5 tonne. C’est incroyable ce que les gens jettent sur les berges et dans la Bourbince. Ce n’est pourtant pas une poubelle !
Jean Bernard
jusqu’à présent tous ces déchets ne sont pas comptabilisés dans le bilan des déchets recueillis en déchetterie et ça nous fait une belle statistique bio de réduction des déchets….
faudrait peut-être mettre des radars tout le long de la bourbince et pourquoi pas un péage pour passer après préinscription obligatoire sur internet ?
il faut espérer pour la future propagande écolo à venir qu’ils n’iront pas à la déchetterie….
car cela n’est pas bon pour les statisticiens procéduriers de la CUCM qui veulent réduire les chiffres officiels du volume des déchets récoltés en déchetterie. (articles précédents)
pour y parvenir il est aussi possible de réduire encore les jours d’ouverture les horaires, faire des jours de fermeture surprise compliquer les conditions d’accès et pourquoi pas aussi un radar qui lit les plaques d’immatriculation pour verbaliser aussi les contribuables seulement?
Bravo les pêcheurs/ramasseurs !
Et restez mobilisés et motivés , car on nous annonce une explosion des décharges sauvages dans les mois à venir, suite à « l’amélioration » (!) de l’accès aux déchetteries !
Les pêcheurs sont les principaux pollueurs, je le sais je passe derrière eux avec des voisins ours récolter leurs déchets y compris leurs déjections.
Et bien je ne suis pas prête de vous imiter.
Je ne ramasserai jamais les déchets et la m…. de ces gens. C’est trop facile.
Ces gens n’ont aucune fierté.
Quand vous habitez à côté, vous appréciez d’avoir un endroit beau et propre.