Patrick Pluchot, président du musée de la Maison d’Ecole à Montceau-les-Mines, le dit lui-même, « c’est un projet d’importance pour assurer la pérennité des archives ». Il ajoute, « voilà la nécessité de la restructuration de notre archivage dans un lieu qui lui corresponde parfaitement ».
Dans l’immédiat, les archives sont dispersées notamment au dépôt de l’écomusée à Montchanin pour les objets les plus volumineux, au musée école au deuxième étage dont les locaux sont devenus insalubres à la suite de plusieurs fuites dans la toiture, au rez-de-chaussée mais encore au centre Gauthier et au Bois du Verne. Le total représente une surface d’archivage de 204 m2.
Un lieu se prête parfaitement à l’archivage, il s’agit de l’ancienne école maternelle Clara Schumann à la Lande sur 250 m2. « Cette surface correspond pleinement aux besoins actuels et futurs du musée » se satisfait le président. Un projet entériné par la municipalité de Montceau que Marie-Claude Jarrot est venue expliquer à l’assemblée générale. « Nous en ferons un centre de ressources départemental scolaire. La ville prendra en charge le déménagement et l’aménagement ».
Les salles de cette ancienne école maternelle pourraient également abriter et « ce serait logique » avance le maire, la Mère en Gueule, Herse IV et Rutabaga. « Si cela ne convient pas, nous proposerons autre chose ». En revanche, les costumes et les décors seraient stockés dans l’ancien entrepôt du bricolage, désormais propriété de la ville.
Revient dans la discussion, le sujet du label écomusée qui échappe à la ville de Montceau-les-Mines. En présence Cyril Gomet, vice-président à la CUCM en charge du patrimoine, Marie-Claude Jarrot souligne le vide juridique qui existe. « La communauté urbaine est propriétaire des collections du musée école donc, à ce titre, vous devez les assurer. Il serait aussi logique que la CUCM accompagne le nouveau centre de ressources pour la mise en place et même financièrement ».
Dans ses propos, Cyril Gomet n’en fera pas la moindre allusion « Aux services de se rapprocher » dit-il. Au moins aura-t-on appris l’arrivée au 1er juillet du nouveau directeur de l’écomusée.
« Nous sommes conscients que ce projet nous engagera et demandera beaucoup d’énergie. A notre niveau, modestement, nous sommes des passeurs de la mémoire collective et du patrimoine, pas plus… mais pas moins, c’est notre responsabilité » assure Patrick Pluchot. « Il nous faudra bien une année pour tout installer ».
Ce centre de ressources sera ouvert aux scolaires et aux chercheurs.
J.B.
