Derniers soubresauts d’une école de quartier
La Mère en Gueule part en fumée
Les habitants du Bassin minier ont perdu une partie de leur mémoire ouvrière après le sinistre qui a frappé le local de la Mère en Gueule. Il serait bon de rappeler aux incendiaires présumés la réalité de ce symbole qu’ils ont détruit en s’attaquant à leur propre patrimoine et à un passé dont ils sont, sans le savoir, les héritiers malgré leur reniement. Un chapitre de la vie de la Mère en gueule a pris fin aujourd’hui, et, ironie du sort, là-même où l’histoire du Montceau a commencé le 24 juin 1828. La Mère en Gueule survivra à cette épreuve, sans nul doute, mais avec l’aide et le soutien de tous. Retour pour mémoire, sur le quartier des Alouettes/la Sablière, premier quartier montcellien.
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Ce serait une lourde responsabilité de ne tirer aucun enseignement des méfaits imbéciles et inconscients ( du moins espérons le ! ) qui attentent à nos racines , à la mémoire de nos origines locales .
La vigilance s’impose , sans négligence , afin de protéger , de soutenir , de préserver et de venir en aide aux derniers témoins de notre histoire rurale , ouvrière , sociale et culturelle : Le Musée de la Maison d’Ecole , la Physiophile , les documents et le travail de nos historiens locaux , ce qui ne se serait pas envolé en fumée de » La Mère en Gueule » , au moins dans les têtes et la motivation de ceux qui la composent et auxquels nous sommes attachés , …
On ne répare pas avec quelques paroles de compassion et un rouleau de scotch !
Se lamenter , déplorer les pertes irréversibles ne suffit pas si nous sommes incapables de sauvegarder , de conserver notre bien commun , dont nous sommes dépositaires et responsables . La question nous concerne tous , Montcelliens et élus ayant reçu délégation des Montcelliens .